mardi 30 mars 2010

maître capello dans son avion


Le secrétariat à la coopération s'est défendu, lundi, d'une dépense excessive après la révélation par Mediapart qu'Alain Joyandet avait loué un jet privé pour 116 500 euros afin de participer à une conférence internationale à la Martinique.

"Le ministre avait des rendez-vous le lundi 22 mars après-midi et ne pouvait partir qu'en soirée. Le Quai d'Orsay avait en charge la présidence de la journée de travail de la conférence le mardi 23 mars, ce qui imposait une présence toute la journée", a fait valoir l'entourage d'Alain Joyandet.

Voulue par le président Nicolas Sarkozy, une conférence sur la reconstruction d'Haïti organisée à la Martinique a réuni le 23 mars quelque 150 représentants de villes et régions d'une dizaine de pays. Le recours à un avion privé était la seule solution pour qu'Alain Joyandet puisse assister à l'ensemble de la réunion, et être à temps à Paris pour le conseil des ministres du lendemain, "le premier après un remaniement où la présence de tous les ministres est requise". "Le recours à un avion gouvernemental, facturé au ministère des affaires étrangères, aurait coûté à peu près 100 000 euros et il fallait le prévoir à l'avance", a aussi précisé l'entourage du secrétaire d'Etat, en rappelant les spéculations à l'époque sur le remaniement.

Selon Mediapart, le secrétaire d'Etat est parti le 22 mars à 18 h 56 de l'aéroport du Bourget, près de Paris, à bord d'un Falcon 7X loué à la compagnie portugaise Masterjet (n° de vol LMJ 322). Il est revenu de Fort-de-France dans la nuit du lendemain. Plusieurs compagnies, dont Air France, assurent des vols réguliers vers la Martinique.

"J'avais des contraintes de calendrier telles que je n'ai pas pu exceptionnellement faire le déplacement avec des avions de ligne", assure le secrétaire d'Etat.

Avant d'ajouter: "J'étais coincé par mon agenda (...) C'est tout à fait exceptionnel. Je ne suis pas un ministre dépensier. Je suis très attentif à la manière dont je gère les crédits de mon cabinet." Joyandet répondant à un journaliste du Parisien.

Mais Alain Joyandet n'arrête pas, il persiste et signe dans son rôle de Secrétaire d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie.

En effet, se tenait aujourd'hui la remise des prix du concours "Francomot" (franchement con le truc). Concours répondant à l'appel du secrétariat d'Etat pour trouver des substituts à cinq termes anglais trop utilisés dans la langue française à son goût : tuning, buzz, newsletter, chat et talk.
Et hop pour lutter contre un certain anglicisme, des étudiants boutonneux ont planché et nous ont concocté de vraies merveilles: tuning devient bolidage, buzz sera ramdam, newsletter une infolettre, chat opte pour éblala ex aequo avec tchatche et pour couronner le tout talk sera débat...ouh quel talent les gars.

Sources lemonde.fr / le tampographe

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