samedi 26 mars 2011

hendrik hegray


Hendrik Hegray est avec Jonas Delaborde, l'un des instigateurs de la revue Nazi Knife. Celle-ci, qui en est à son septième numéro, a pour objectif de présenter les réalisations d'artistes issus de l'avant-garde internationale.

jeudi 24 mars 2011

bye liz


send a kiss to michael

dimanche 20 mars 2011

lionel bayol


Jusqu'au 27 avril la galerie Maïa Muller de la rue Guénébaud présente le travail de Lionel Bayol et ses drôles de masques...Encore aimait déjà et le présentait sur son ancien blog et aime toujours autant.

encore miss hervé guibert


Première rétrospective en France de l’œuvre photographique d’Hervé Guibert, cette exposition regroupe quelques 200 tirages (provenant en grande partie des collections de la MEP) et présente son film, La Pudeur et L’Impudeur.

A sa mort, le 27 décembre 1991, Hervé Guibert était salué comme le jeune écrivain libre et flamboyant que son livre "A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie" venait de rendre célèbre. On indiquait aussi qu’Hervé Guibert laissait une œuvre de photographe reconnue et publiée. Ecrivain, photographe, il était les deux, totalement, auteur à double titre.

Sa passion pour l’image, Hervé Guibert l’exprimait dès l’âge de dix-huit ans dans Combat, Had, 20 ans, Cinéma, Les Nouvelles littéraires qui ouvraient leurs colonnes à ses critiques de film. Son style neuf, l’acuité de ses analyses lui valent en 1977 de commencer une collaboration au Monde qui publiera ses chroniques sur l’actualité photographique et culturelle jusqu’en 1985.
La Villa Médicis qui l’accueille en 1987 comme pensionnaire lui permettra enfin de consacrer deux pleines années à son travail personnel d’écrivain et de photographe.

Au rayon littérature, Hervé Guibert verra la parution de vingt-et-un essais et romans quand deux publications seulement diffuseront ses images : Suzanne et Louise, roman-photo édité en 1980 pour l’exposition à la galerie Samia Saouma, et aux éditions de Minuit, Le Seul Visage, catalogue de sa rétrospective de 1984 à la galerie Agathe Gaillard. La première monographie d’Hervé Guibert sera posthume. Publiée en 1993 aux éditions Gallimard, elle confirmera que s’il était discret, le photographe n’était pas moins inspiré que l’écrivain. Construite de chambres, ponctuée d’escales, habitée d’êtres aimés, l’œuvre intégralement réalisée avec le petit appareil Rollei 35 donné par un père à son fils franchit sans effort le passage de l’intime à l’universel, aux heures lumineuses des rencontres et des voyages comme aux derniers mois consumés par le sida. Cependant, la photographie invente chez Hervé Guibert une ligne narrative plus intime qu’autobiographique, laissant au stylo Montblanc ou à la vieille machine à écrire Royal, figurants intelligents de plusieurs images, le soin de prendre les notes d’un éventuel journal. Entre les objets intimes héros de natures mortes et les amis photographiés au bonheur d’être là, l’autoportrait revient régulièrement, parfois mis en scène. Hervé Guibert était beau, mais son allure élégante l’intéressait moins que le personnage auquel il refusait sa complaisance. Assidu, fidèle, il maintiendra l’exercice jusqu’aux premières atteintes de la maladie. En réalisant le rêve d’adolescent de faire du cinéma, "La pudeur et l’impudeur", son premier et unique long-métrage, prendra le relais de la photographie pour livrer la chronique d’une déchéance physique, suivie jusqu’au mois de mars 1991.

Les images exposées sur tout le deuxième étage de la Maison européenne de la photographie font partie de la sélection définitive qu’Hervé Guibert avait faite pour son œuvre de photographe. De l’Autoportrait de 1976 contemporain de La Mort propagande à la planche contact du Dernier film de 1991, sa manière sobre précieuse ne varie guère et on chercherait en vain dans ces tirages une recherche formelle ou un effet photographique, comme si, au lieu de s’en nourrir, le style devait servir les "beaux moments"qui comptaient d’abord dans sa vie.

MEP jusqu'au 10 avril 2011.
Hervé Guibert, Sienne 1979.
Source mep-fr.org

lundi 14 mars 2011

casanova

A la fameuse question de Jean Second "Dites nous grammairiens, pourquoi le con est masculin, pourquoi la verge est féminin" le jeune Giacomo Casanova alors âgé de 10 ans, sans sourciller avait répondu : "C'est que toujours l'esclave a le nom de son maître".

A lire "Casanova" de Maxime Rovere, Gallimard.

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