jeudi 29 mars 2012

degas & le nu


Première grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917) à Paris depuis la rétrospective de 1988 au Grand Palais, Degas et le nu participe de l'ambition du musée d'Orsay de donner à voir l'avancée des connaissances sur les grands maîtres de la deuxième moitié du XIXe siècle, après les hommages à Claude Monet (1840-1926) et Edouard Manet (1832-1883).

Cette exposition explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de l'approche académique et historique de ses débuts à l'inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l'oeuvre de l'artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l'estampe et surtout le pastel qu'il porte à son plus haut degré d'achèvement.
Organisée avec le Museum of Fine Arts, Boston, l'exposition bénéficie du très riche fonds d'oeuvres graphiques du musée d'Orsay, rarement montré pour des raisons de conservation, auxquels s'adjoignent des prêts exceptionnels des plus grandes collections, comme celles du Philadelphia Museum of Art, de l'Art Institute de Chicago ou du Metropolitan Museum of Art de New York.

Musée d'Orsay / 13 mars au 1 juillet 2012

Source musee-orsay.fr

lundi 26 mars 2012

pardon de t'avoirmontre mes fesses



petit mot de sami, trouvé sur le sol parisien, on craque.

vendredi 23 mars 2012

simply beautiful & dressed

shower


Barbara Bach, playboy 1981.

springtime!!!

dégage


Dubaï censure deux tableaux qui évoquent le printemps arabe.

Quatre oeuvres, dont deux relatives au Printemps arabe, ont été retirées par les autorités émiraties de la Foire d'art contemporain Art Dubai.

La sixième édition d'Art Dubaï s'est ouverte mercredi avec la participation de 75 galeries de 32 pays, en faisant la foire d'art contemporaine la plus importante du Proche-Orient. La directrice d'Art Dubai avait déclaré lors d'une conférence de presse à l'ouverture de l'événement qu'il avait l'ambition de se poser en "printemps culturel dans le Golfe".

Les deux oeuvres liées au Printemps arabe retirées de la Foire sont un tableau de l'artiste palestinien Shadi Alzaqzouq – qui n'avait déjà pas pu obtenir un visa pour se rendre à Dubaï – dans lequel apparaît une manifestante tenant un slip masculin blanc portant la mention "dégage", et une oeuvre du Marocain Zakaria Ramhani illustrant l'affaire d'une jeune manifestante égyptienne dévêtue et traînée en pleine rue par des soldats au Caire. Ces artistes n'ont pas obtenu d'explications sur le retrait de leurs oeuvres.

En outre, une statue représentant un homme nu, du Libanais Nadim Karim, et un tableau de l'artiste iranien Khoro Hassan Zadah jugée "offensante pour l'imam Ali", premier imam du chiisme, ont aussi été retirées par la censure pour des "raisons morales ou religieuses" selon les galeries qui les exposaient.

Parmi les oeuvres d'artistes arabes exposées figurent par exemple un assemblage du Syrien Thaer Helal qui a collé des dizaines de soldats de plomb sur un immense tableau et un montage du Syrien Ammar al-Beik montrant un écran vidéo retransmettant des images de massacres, entouré de dizaines de télécommandes.

Dubaï, qui aspire à s'imposer en pôle culturel dans le Golfe, avait annoncé mercredi qu'il allait se doter d'un musée d'art moderne et d'un opéra, premiers projets annoncés depuis la crise qui a secoué en 2009 l'émirat surendetté.

Ici, "After Washing" de l'artiste palestinien Shadi Alzaqzouq.

Source liberation.fr

jeudi 22 mars 2012

gogo tales



Sorti depuis 2 mois, le dernier d'Abel Ferrara, nous donne tout de même envie. Au moins pour Willem Daffoe alias Ray Ruby patron de la boite de strip-tease. Qui a finalement remplacé le tout aussi troublant Christopher Walker qu'Encore affectionne tout particulièrement mais qui n'était pas libre et pour qui le rôle de Ray Ruby avait été écrit.

"Go Go Tales n'est pas un film en 3D et George Clooney ne joue pas dedans", confie Ferrara, à demi-résigné, à demi-lucide, pour expliquer les 5 ans qui ont séparé la présentation du film et sa sortie en France.

mardi 20 mars 2012

bob richardson yeah!

mel roberts



weird & funny, zed nelson







more richard


richard litt





Photographe méconnu, il a notamment fait les pochettes du groupe de Minneapolis "Madhouse", crée par Prince. Vraiment bien.

lundi 19 mars 2012

on en parlait et justement...



Du 3 février au 15 avril 2012, le musée Deichtorhallen de Hamburg présente une rétrospective Saul Leiter.
Son travail est résolument sublime. Encore en raffole.

Saul Leiter est né en 1923, à Pittsburg, où il découvre l’art dans les livres de la bibliothèque municipale.
Après avoir exposé ses peintures à la Ten Thirty Gallery de Cleveland, à l’Outlines Gallery de Pittsburgh et au grand magasin Gump à San Francisco.
Il part, en 1946, contre la volonté de son père (un rabbin renommé), s’installer à New York pour devenir peintre.
Il s’intéresse aussi à la photographie en prenant des clichés des rues de son quartier.
C’est en 1947 après la visite d’une exposition d’Henri Cartier-Bresson au MoMA, qu’il décidé de se consacrer uniquement à la photographie, noir et blanc puis couleur.
Sa série noir & blanc "The Wedding as a Funeral" est publiée en 1951 dans LIFE.
Sa rencontre avec Edward Steichen, Directeur Artistique de Vanity Fair et Vogue, est déterminante.
Il expose par deux fois au MoMA et commence à faire de la photographie de mode.
Ses travaux seront alors publiés notamment dans ELLE, LIFE, Nova, Vogue et Queen.
Sans formation formelle, c’est en se promenant librement dans Paris et New York qu’il a construit un travail très personnel avec des photos souvent complexes et subtiles, faites d’ombres et de lumières, dans lesquelles on retrouve l’expression de ses talents de peintre.

dimanche 11 mars 2012

newton par newton, foncez!


Depuis la mort d’Helmut Newton (1920 – 2004), aucune rétrospective du photographe n’a eu lieu en France, pays où il a cependant créé une partie majeure de son œuvre, notamment en travaillant pour l’édition française de Vogue.
Sulfureux, parfois choquant, l’œuvre de Newton a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, parfois la violence que sa sensibilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.
L’exposition réunit plus de deux cents images, quasi exclusivement des tirages originaux ou "vintage" réalisés sous le contrôle d’Helmut Newton : polaroïds, tirages de travail de divers formats, œuvres monumentales. Elle sera enrichie d’un extrait du film réalisé par June Newton, épouse du photographe pendant soixante ans et elle-même photographe : Helmut by June.
Le propos s’inscrit dans un parcours rétrospectif et thématique. Présentant les grands thèmes newtoniens : mode, nus, portraits, sexe, humour, l’exposition entend montrer comment s’est constitué, bien au-delà de la photographie de mode, l’œuvre d’un grand artiste. Un œuvre qu’il n’a eu de cesse de libérer de toute contrainte imposée, alors qu’il travaillait le plus souvent dans un cadre de "photographie appliquée" à la mode et aux portraits. Un œuvre éminemment classique en ce sens qu’il s’inscrit dans une perspective artistique très large. Un œuvre qui fait l’expérience de la liberté, dans ses thèmes comme dans ses formats. Un œuvre qui donne à voir une vision nouvelle et unique du corps féminin contemporain.

On a dit d’Yves Saint Laurent qu’il a par ses créations donné le pouvoir à la Femme. On pourrait dire la même chose d’Helmut Newton, qui accompagna longtemps et intimement – ce n’est pas un hasard – la démarche du premier. Nues ou en smoking, les femmes de Newton sont puissantes, séductrices, dominantes, jamais glaciales mais toujours impressionnantes, voire intimidantes. Ce sont des femmes qui, fortes de leur révolution sexuelle, assument la pleine liberté de leur corps, sans heure ni cadre, ouverte à tous les fantasmes. Ce sont des femmes riches, qui ont conquis le monde et son argent, et vivent dans un raffinement extrême, de leurs robes à leur lit. Luxe, classe et volupté : tel pourrait être l’adage de la Femme newtonienne. Quand Newton publie un livre intitulé Un monde sans hommes, il formule l’expression visionnaire d’une société où les femmes ont conquis assez de pouvoir pour parvenir, le cas échéant, à se passer des hommes.

L’exposition ne s’attache pas à l’unique représentation de la Femme par Newton, mais restitue les divers champs, parfois plus secrets, de son travail. Conçue par June Newton et ponctuée de citations du photographe, elle est aussi, à double titre, "Newton par Newton".

Helmut Newton / Grand Palais-Galerie sud-est / du 24 mars au 17 juin 2012
Source rmn.fr

jeudi 8 mars 2012

saul again &again

saul leiter


daido moriyama







more nikolay





nikolay bakharev





Né dans les montagnes de l'Altaï au milieu des années 40, Nikolay Bakharev est très vite confronté à un monde hostile : les montagnes, le froid et la mort prématurée de ses parents alors qu'il n'a que quatre ans. C'est cet instinct de survie presque animal qui se retrouve projeté dans les photos de Nikolay Bakharev : d'une beauté éblouissante et douloureuse, il met essentiellement en scène des jeunes filles russes alanguies, comme déposées là par hasard, surprise au réveil, le regard triste et vague.

Entre érotisme et photo reportage, le travail de Nikolay Bakharev est un témoignage presque unique d'une Russie où personne ne va (l'Est de la Sibérie) et où tout nous rappelle qu'il faut lutter pour vivre. C'est de cette divine tristesse, de cet amour ambiant mais aussi d'espoir inconscient dont il est question dans les photos de Nikolay Bakharev, à la fois instant de vérité et poses très travaillées, regard mutin et sourire meurtrier.

Ce sont ces deux lectures opposées mais tout aussi justes qui rendent le travail de ce photographe si riche et permettent de se projeter dans l'une ou l'autre des situations, d'être acteur de ces morceaux de vie intime et touchante. Nikolay Bakharev a participé à de nombreuses expositions en Russie, à Londres et à New York et a sorti un livre de photos intitulé People Of Town N.

mh






On savait que la galerie Michael Hoppen avait du goût mais tout de même...
Du 02 février au 10 mars Guy Bourdin.
Du 20 avril au 26 mai Alex Prager, "Compulsion".

Vogue Paris, 1983. GB
3X Pentax Calendar, 1980. GB
Archives, Janvier 1978. GB
Eye#1, 2011. AP

Michael Hoppen Gallery
3 Jubilee Place,
London SW3 3TD