lundi 28 février 2011

un homme qui me plait

rip madame girardot

parce que c'est marielle, monsieur marielle

"Les mots et la Chose" de Jean-Claude Carriere. On ne sait pas quoi en penser vraiment est-ce bien ou pas? Toutefois c'est en tournée en France.
Jean-Pierre Marielle, l'acteur, à la voix si reconnaissable et organique, sera accompagné sur scène de son épouse et très sexy Agathe Natanson. Une pièce épistolaire sur : le sexe.

Une jeune comédienne qui, pour arrondir ses fins de mois, fait du doublage de films pornographiques, écrit un jour à un érudit à la retraite pour se plaindre de la pauvreté du vocabulaire qu'on met à sa disposition.
L'ancien professeur se fait alors un plaisir de lui répondre avec allégresse, en une série de lettres et de billets, lus à deux voix.

Aux quatre coins du vocabulaire érotique, nous découvrons, grâce aux deux personnages, que faire la chose ne suffit pas. Encore faut-il savoir en parler.

flirty fun for all...


Ils ont osé...misère!!! Rien que le nom est croquignolet et la jaquette aux menottes en moumoute rose et coincoin en plastoc pour attardés du slip donne la nausée.
Ça y est ubisoft sort "We Dare". Un bon vieux strip poker et un réel amant ça nous suffisait pourtant. Laissons les geeks croquer à deux dans une pomme virtuelle, se donner la fessée pour faire avancer au plus vite leur avatar, se déloquer virtuellement et retournons voir la fabuleuse scène de la banane de ses bons vieux bronzés.

"Les joueurs se plaignent que le catalogue de la Wii ne propose pas plus de jeux mâtures. Nous les avons entendus", répond Yves Guillemot, le président directeur général de Ubisoft.

william gedney, san fransisco







No comment c'est beau l'amour.

mercredi 9 février 2011

90/60/gros paquet



Libération Next consacre un 6 pages sur la première top model transexuelle né Leandro Cerezo et rebaptisée Léa T. Elle est l'égérie du couturier Riccardo Tisci et la directrice artistique de Givenchy. Quant à Kate Moss, elle lui roule des pelles en couverture du dernier Love Magazine. Emmanuelle Alt a remplacé Carine Roitfeld à la tête du Vogue France, Tom Ford fait désormais du cinéma mais comme quoi, le glam trash persiste...well well.

Encore miss Coccinelle, première transsexuelle opérée en France, danseuse et meneuse de revue, considérée en pleine heure de gloire comme LA plus belle femme de son temps et Marie-France chanteuse et actrice égérie des années Palace.

lézard noir


Mishima était amoureux d’elle. La plupart des Japonaises voulait lui ressembler. Ses shows attirent des dizaines de milliers de fans. Elle prête sa voix aux personnages féminins des films de Miyazaki et joue les Castafiore dans ceux de Kitano. Bien que les années aient passé, toujours vêtue de robes–fourreaux glamour et couverte de bijoux, Miwa continue d’incarner au Japon le summum de la féminité. Qui est Miwa ?

Bien que ses traits se soient affaissés et que sa chevelure jaune paille lui donne l’allure d’une folle de Chaillot, dans le coeur des Japonaises, Miwa reste l'héroine qu’elle a toujours incarné au cinéma. Sur Cine Cinéma, un documentaire exceptionnel retrace la vie de celle que les Japonais considèrent comme une véritable icône, LA femme fatale par excellence : Miwa, de son vrai nom Akihiro Maruyama. Car contrairement aux apparences, et bien qu’elle continue de s’habiller comme une diva lors de shows géants consacrés entièrement à sa gloire, Miwa est un homme.

Sa célébrité est telle que le réalisateur français Pascal-Alex Vincent a toutes les peines du monde à l’approcher. Pendant les 12 mois qu’il consacre à ce projet de biographie, il en passe déjà plusieurs à tenter d’approcher la diva. Enfermée comme une princesse dans ses appartements kitchissimes, entourée de froufrous et d’une garde rapprochée qui garantit son statut d’intouchable, Miwa finit par lui accorder quelques rendez-vous. Et là, devant sa caméra (dont elle contrôle au cm près l’angle de prise de vue), Miwa raconte sa vie.

Une vie pas toujours très rose. Dans le Japon détruit de l’après-guerre, Miwa –que ses études destinaient à devenir musicien– est forcé, pour survivre, de se produire comme “chanteuse” dans des bars à pute fréquentés par les GI’s puis, progressivement dans des cabarets de Ginza. Il joue les séductrices et sa silhouette androgyne, sa bouche ambigue, ses paupières charbonneuses, lui assurent un certain succès auprès d’une clientèle avide de distractions exotiques. En 1957, Miwa fait ses débuts dans l’industrie du disque avec un 45 tours intitulé “méké méké”, traduction en Japonais de la chanson d’Aznavour : “Mé qué, mé qué, mais qu'est-ce que c'est?”. Le fait qu’il chante habillé en femme lui attire doublement les faveurs du public. Miwa affirme d’ailleurs que c’est lui l’inventeur du Visual Key (les groupes de rock androynes).

“J’ai chanté “Mé qué mé qué” pour la première fois dans le quartier de Ginza où je devenais très célèbre, car je lançais la mode du Visual Key. Et quand plus tard David Bowie ou Boy George se sont habillés comme ça, personne ne s’est étonné, car j’avais ouvert la voie.” Il est peu probable que David Bowie ou Boy Georges se soient inspirés de Miwa (qu’ils ne connaissaient probablement même pas) quand ils ont lancé leurs styles travestis, mais Miwa n’en a cure. Pour elle/lui, c’est un fait certain : avant elle/lui, personne dans le milieu de la chanson ne s’habillait en femme. Dans le milieu de la prostitution, de la danse et du théâtre, c’était une tradition très ancienne au Japon. Mais dans la chanson ? Miwa affime qu’elle était la première. Il est en tout cas certain qu’elle était la plus belle, la plus réussie, la plus incroyablement éclatante des chanteuses de son époque.

Son style attire rapidement l’attention des cinéastes. En 1958, la puissante compagnie Toho engage Miwa dans le film ”Etre femme” pour jouer aux côtés de stars. Il apparaît dès le générique, moulé dans une robe du soir, allongé comme une panthère sur un canapé de luxe. C’est à cette époque que sa vie change. Jusqu’ici, Akihiro vivait habillé en homme dans la vie quotidienne. “Le problème, c’est que je ne suis pas grand. 1 mètre 61. Quand je venais aux studios, tout le monde avait l’air déçu de me voir en homme. “Il a l’air d’un enfant, il est tout petit”. On me faisait des remarques désobligeantes. Je me sentais humilié. Très vite, je me suis dit que plutôt que d’être regardé de haut en bas, je n’avais qu’à faire en sorte qu’on me regarde du bas vers le haut. Puisque les gens se jugent sur leurs apparences et qu’il me fallait porter des talons hauts pour être admiré, je me suis dit que je m’habillerais en femme tous les jours. Et en effet, cela a tout changé du jour au lendemain. C’est quand même une histoire bizarre non ?”.

Comme si la société toute entière s’était liguée pour faire de lui un travesti à temps plein, Miwa finit par jeter sa garde-robe d’homme. Pascal-Alex Vincent commente : “Dans les années 60, il va totalement se féminiser, avec la complicité d'un public et de studios qui encouragent cette transformation en femme. Par la suite, chaque fois que Miwa apparaitra en public dans des vêtements d’homme, il fera un flop. Le public ne le veut pas en homme. Le public le veut en femme.” Bien qu’il se travestisse poussé par une certaine forme de nécessité, Miwa assume cependant totalement sa double identité. A une époque où le outing brise des carrières, Miwa affiche ouvertement son homosexualité. Il abolit les genres. Il tourne nu dans les premiers films underground de Shuji Terayama. Sa personnalité extravagante séduit jusqu’à Mishima, figure essentielle de la littérature d’après-guerre. Mishima va d'ailleurs faire de Miwa "l’objet d’une véritable fascination".

“Moi, je n’éprouvais rien pour lui. Ce n’était pas mon type d’homme. Lui, en revanche, était amoureux, il l’a avoué publiquement, dit Miwa. Un jour, à la TV, en pleine interview, il a dit : “Miwa tu es formidable, tu es intelligent tu es doué et en plus tu es quelqu’un de bon. Mais tu as 5% de défaut, et à cause de ce défaut absolument majeur, tu détruis toutes les qualités que tu as. Ce n'est que 5%, certes, mais, à cause de ce défaut toutes tes qualités sont annulées. » Très surpris, je lui ai demandé… Quel pouvait être ce défaut ? "C'est que tu n'es pas amoureux de moi." J'ai éclaté de rire, mais Mishima a gardé son air sérieux.”

Plus tard, en 1968, Mishima se débrouillera pour tourner dans le même film qu'elle, afin que Miwa l’embrasse publiquement. Dans Le Lézard noir, film mythique aux allures de série B délirante, Mishima joue le rôle d’un embaumé, virile statue de muscles, dont Miwa se sert comme d’un support masturbatoire… C’est peut-être la seule et unique fois qu’ils s’embrasseront. Miwa soutient en effet, fermement, n'avoir jamais été l'amant de Mishima. Doit-on le croire ? Après le suicide spectaculaire de l'écrivain en 1970, Kimiko (l'épouse de Mishima) tentera de faire détruire toutes les copies de ce film compromettant. Le Lézard noir reste pourtant dans l’histoire du cinéma japonais un des plus gros succès du box-office : “Il est resté à l’affiche pendant deux ans, explique Pascal-Alex Vincent, c’est d’ailleurs à cause de ce film que j’ai voulu faire la biographie de Miwa.

Dans les années 90, je travaillais pour une société qui avait un catalogue d'environ 200 classiques japonais, que nous exploitions en salles, mais aussi à la TV en en vidéo. Parmi ces films, "Le Lézard Noir" de Kinji Fukasaku, un film que j'adorais. Un jour de 1996, nous avons reçu un courrier de la Shochiku, le studio mythique qui avait produit ce film en 1968. Il nous était demandé de renvoyer au Japon l'intégralité du matériel lié à ce film, afin qu'il soit détruit. La Shochiku était prête à nous dédommager financièrement, et vite. La mort dans l'âme, je me suis exécuté. La raison de ce courrier ? La victoire de la veuve de Mishima, qui, après des années de procédure, a obtenu que ce film reste à jamais invisible. On y voit Miwa embrasser Mishima sur la bouche - un moment apparemment intolérable pour Mme Mishima. Cette dame est décédée en 2005, mais cette interdiction d'exploiter "Le Lézard Noir" court toujours."

Etrange histoire que celle de cette censure. Miwa, la star absolue du Japon, reste -malgré 50 ans d’une brillante carrière- marquée par un stigmate. Tout le monde a voulu qu’elle soit une femme fatale, une ogresse, une mangeuse d’hommes. Et c’est peut-être parce qu’elle a incarné tout cela, voire plus - en allant bien au-delà de ce qu’on attendait d’une jolie poupée glamour-, qu’elle reste malgré tout entourée par cette réputation de “monstre”. Monstre sacré, oui. Monstre quand même. La société donne parfois naissance à des êtres qu’elle sacralise pour mieux les mettre à part, du côté des choses anormales.

"Miwa - A la recherche du Lézard Noir", documentaire de Pascal-Alex Vincent / Diffusion sur Ciné Cinéma ce samedi 12 février à 19h45.

Libération.fr

février, mois de l'amouuuurrrr...

rubygate

Le parquet de Milan a annoncé, mercredi 9 février, avoir demandé le jugement immédiat de Silvio Berlusconi dans le "Rubygate", pour recours à la prostitution de mineure et abus de fonction. Dans un communiqué distribué à la presse, le parquet a indiqué avoir ''transmis au juge des enquêtes préliminaires la requête de jugement immédiat sur la base de l'évidence de la preuve''.

Le chef du gouvernement italien a accusé mercredi le parquet de Milan d'agir ''uniquement dans un but subversif'', affirmant que ces poursuites judiciaires ne sont qu'''un prétexte'' pour le chasser de son poste. Le Cavaliere réagissait à chaud lors d'une conférence de presse de présentation de mesures économiques. ''Sur cette histoire des procès, je peux dire seulement que c'est une farce, il s'agit d'accusations qui n'ont absolument aucun fondement. Toute l'enquête n'a pour objet que la diffamation médiatique'', a poursuivi Silvio Berlusconi.

M. Berlusconi fait l'objet depuis le 21 décembre 2010 d'une enquête dans le ''Rubygate'' pour avoir rémunéré les prestations sexuelles d'une mineure, la Marocaine Karima El Mahroug, alias Ruby, et pour avoir commis un abus de fonction en la faisant libérer après son interpellation en mai dernier. La demande de jugement immédiat sur laquelle devra statuer un autre magistrat du tribunal de Milan le juge des enquêtes préliminaires est une procédure accélérée qui part du principe que la preuve est ''évidente''.

Les procureurs ont également dit avoir envoyé un ''mémoire'' dans lequel ils rejettent la possibilité que ces délits aient été commis par M. Berlusconi en tant que président du Conseil. Il n'y a pas eu selon eux de 'délits ministériels', ont-ils dit dans leur communiqué. Les avocats du Cavaliere ont défendu la thèse selon laquelle le premier ministre serait intervenu en faveur de Ruby parce qu'il était convaincu qu'elle était la ''nièce du (président égyptien Hosni) Moubarak'' et donc pour préserver les bonnes relations entre les deux pays.

Source le monde.fr

no governement, no sex


Sortie de l'anonymat dans lequel la maintenait sa fonction peu exposée étant donné l'interminable crise politique, la sénatrice flamande Marleen Temmerman propose aux femmes de son pays une grève du sexe. Afin, suggère l'élue (par ailleurs gynécologue) de faire pression sur ceux qui tentent de former un gouvernement fédéral.

Premières concernées, les femmes des négociateurs plongés depuis quelque 240 jours dans des discussions apparemment sans issue, sont donc invitées à décréter l'abstinence. On suppose qu'il en va de même pour les maris de trois responsables féminines qui participent aux débats, à savoir les vice-premières ministres sortantes, Laurette Onkelinx (PS) et Joëlle Milquet (centriste), ou la présidente du parti de Mme Temmerman, Caroline Gennez.

Plus d'ébats si pas de vrais débats ? La sénatrice socialiste veut, dit-elle, s'inspirer de l'exemple du Kenya où des femmes, lasses de voir s'éterniser une crise politique, avaient lancé le mot d'ordre "No sex, no governement". Un mois plus tard, l'affaire était réglée.

La version belge de l'action "revient à se demander ce que l'on peut encore faire pour que les choses bougent enfin", a expliqué Mme Temmerman. "Avec humour", souligne-t-elle, pour ceux qui n'auraient pas compris. L'appel est lancé au moment où un nouveau médiateur désigné par le roi Albert II tente depuis quelques jours de forcer un compromis institutionnel.

Les chances d'aboutir de Didier Reynders, ministre des finances sortant et président du parti Mouvement réformateur (libéral), sont toutefois jugées faibles étant donné la multiplication des exclusives que formulent les partis. L'hypothèse est, désormais, que les Belges seront rappelés aux urnes au printemps.

Agissant, dit-elle, "par frustration", Mme Temmerman explique qu'elle s'est lancée dans la politique pour faire avancer la société dans les domaines de la santé et de la bioéthique. Or, sans gouvernement, "il est impossible d'agir". Les commentaires sur son initiative ne sont toutefois pas tendres.

"Un peu risible", juge, dans le journal Le Soir, le politologue Pascal Delwit, admettant cependant que personne ne voit plus comment sortir du bourbier actuel, d'où la multiplication d'initiatives farfelues.

Il y a peu de temps, l'acteur Benoît Poelvoorde a proposé à tous les hommes belges de laisser se pousser la barbe "jusqu'à ce que la Belgique se relève. Et un groupe d'internautes projette une grande fête populaire à Gand lorsque la Belgique aura battu (à la fin mars) le record mondial de la crise la plus longue…

Le commentateur du plus grand quotidien du pays, Het Laatste Nieuws, se lamentait mardi matin : "Si les politiques eux-mêmes n'arrivent plus à se hisser au-dessus d'un comédie pubertaire sur Nickelodeon, le pays est en grand danger", écrivait Luc Van Der Kelen. Mais des groupes féministes critiquent, eux aussi, Mme Temmerman : "Elle aurait mieux fait de proposer une grève de la vaisselle", souligne la responsable de l'un d'entre eux.

Source lemonde.fr

mardi 8 février 2011

more michel


michel journiac






hommage

cover girl


Encore est tombé sur une affiche d'un ex prof d'arts plastiques, Michel Journiac, et pas sans émotion. Roi du "Body Art" et de la transformation disparu prématurément en 1995, dont on pouvait d'ailleurs voir quelques photographies à l'exposition "Autour de l'extrême" de la MEP. Interloqué, cette photo noire et blanc monumentale sur les murs des Galeries Lafayette annonce en réalité une exposition.

En effet, pendant la semaine de la Haute Couture à Paris, la Galerie des Galeries met la mode à l'honneur dans l'exposition "Cover Girl. L'expo de Jonathan Chauveau réfléchit à travers des photos décalées aux codes esthétiques définis par les magazines de mode et la publicité.
La photo de mode, en couverture d'un magazine ou dans une campagne de publicité, est devenu un art du portrait à part entière. Ce phénomène, la Galerie des Galeries s'y attarde, offrant à travers une dizaine d'oeuvres une vision décalée des canons de beauté définis par la mode.

"Cover Girl" propose un regard décalé sur l'esthétique de la "belle femme". Certains s'en inspirent comme Alex Katz et Juan Francisco Casas, d'autres les détournent comme Joséphine Meckseper, Michel Journiac et Claude Glosky. Enfin certains en utilisent les formes poétiques comme Hans-Peter Feldmann.

En plus de photographies, "Cover Girl" présentera également une sélection de couvertures de magazines édités par les Galeries Lafayette entre 1906 et 1968.

"Cover Girl" / Galerie des Galeries, 1er étage des Galeries Lafayette Haussmann du 27 janvier au 19 mars 2011

photo Michel Journiac

lundi 7 février 2011

papiers peints




Encore n'est pas spécialement fan de Cindy Sherman et de son travail, mais on doit admettre que les tenues endossées par l'artiste dans sa nouvelle démarche créatrice nous font sourire. Si vous passez à Londres jeter donc un coup d'oeil à ces papiers peints.

A la galerie Sprüth Magers et jusqu'au 19 février, la photographe américaine de 56 ans expose des clichés, de plus grand format qu'à son habitude abandonnant ainsi ses portraits classiques encadrés.

Elle réalise des "papiers peints" imposants, où elle se met en scène dans des tenues et surréalistes. Comme un fond de "Toile de Jouy" féministe...funny somehow.

Source libération.fr