samedi 30 avril 2011

vive la mariée...



Elles se tirent toute la bourre avec leur mariage...Lily Allen, Kate Moss, Kate Middleton...ça nous fatigue.

moyen-âge au caire

C'était en février dernier, c'était au Caire...

Lara Logan témoigne. Cette journaliste de la chaîne américaine CBS revient dans une interview sur l'agression qu'elle a subie alors qu'elle couvrait les célébrations sur la place Tahrir en Egypte après la chute d'Hosni Moubarak.

"J'étais persuadée que j'allais mourir", déclare Lara Logan dans l'émission 60 minutes qui sera diffusée dimanche. "Je pensais que non seulement j'allais mourir mais que ce serait d'une mort pénible et interminable". Agée de 39 ans, cette journaliste originaire d'Afrique du Sud, habituée des zones de conflit, se trouvait sur la place Tahrir le 11 février. Lors d'une bousculade avec plusieurs centaines de personnes, elle avait été séparée du reste de son équipe.

Elle a alors été victime d'une agression sexuelle violente et prolongée par une centaine d’hommes alors qu’elle couvrait leur soulèvement. Avant d'être sauvée par un groupe de femmes et de soldats qui l'ont ramenée à son hôtel, raconte-t-elle. Son calvaire aurait duré une quarantaine de minutes". Pendant un temps très long, ils m'ont violée avec leurs mains".

Logan, qui a repris son travail cette semaine, explique qu'elle a fait le choix de revenir sur cette agression pour inciter d'autres femmes, et notamment des journalistes, victimes d'agressions sexuelles, de sortir de leur silence.

Dans l’article, le NYT explique la volonté de Jeff Fager, le patron de CBS News, producteur de 60 Minutes. Il espère profiter de la diffusion du témoignage de Logan pour lever le voile sur les agressions sexuelles contre les femmes journalistes en reportage.

La question est de savoir aujourd'hui qu'elle est la place de la femme dans ces pays insurgés. Les poings doivent être levés certes mais pas enfilés.

vendredi 29 avril 2011

sniff

1981, un été en rose et noir

Cette semaine l'historien Fabrice d'Almeida propose de découvrir un événement qui a marqué les esprits de toute une génération de Français: l'élection de François Mitterrand et l'accession de la gauche au pouvoir. Un moment de grande euphorie pour beaucoup, d'angoisse et de doute pour d'autres...

C'était il y a trente ans. Après près d'un quart de siècle de pouvoir sans partage de la droite, un président de gauche est enfin élu.

Ce 10 mai 1981 reste, pour les partisans de François Mitterrand et une grande partie de la population française, une journée inoubliable. D'autres s'en souviendront comme d'un jour néfaste.

Pendant les quelques mois qui s'ensuivent, chacun va croire que cette élection en particulier peut changer la vie pour le meilleur... ou pour le pire.

C'est cet été de tous les espoirs et de toutes les peurs que la réalisatrice Virginie Linhart scrute et dévoile en donnant notamment la parole à des témoins anonymes ou privilégiés.

Hommes politiques et de l'ombre, responsables du patronat, militants ou simples citoyens reviennent ainsi sur une période qui n'a laissé personne indifférent.

De l'état de grâce à la réalité. Pour le nouveau président, pas de répit. Dès le 11 mai, les mondes de la finance et de l'entreprise expriment leur défiance envers la gauche. Avec une chute des valeurs françaises à hauteur de 20 %, la Bourse de Paris est obligée de suspendre les cotations quelques minutes après son ouverture...

Les rumeurs vont bon train. Certains parlent de quitter le pays, voient déjà les chars soviétiques aux portes de la capitale et craignent l'arrivée des communistes au gouvernement. Pour tenter d'éviter le mouvement de panique financière qui se profile, un contrôle des frontières est immédiatement instauré.

Mais, durant les onze jours qui s'écoulent entre l'élection de Mitterrand et son arrivée à l'Elysée, l'immobilisme politique de l'équipe sortante va coûter cher aux finances publiques : un tiers des réserves françaises en devises disparaît dans la nature.

Malgré cela, l'heure est encore à l'insouciance et à l'espoir. Dirigé par Pierre Mauroy, le nouveau gouvernement crée, en hommage au Front populaire, un ministère du Temps libre et organise la fête du même nom, qui deviendra celle désormais célèbre de la musique.

Dès le mois de juin sont mises en place, au grand dam de la droite, les premières mesures de la relance par la consommation : augmentation du smic, des allocations familiales, minimum vieillesse...

Les socialistes, qui remportent également les élections législatives, veulent aller vite.

L'été 1981 est celui de l'arrivée des radios libres, de l'abolition de la peine de mort, du chantier de la décentralisation... Mais, ailleurs, la libéralisation de l'économie est déjà en marche.

Bientôt, Jacques Delors, ministre du Budget et des Finances, se voit contraint d'annoncer qu'il va falloir se serrer la ceinture. La fête est finie, l'espoir, lui, demeure.

Source france5.fr

Une bouffée nostalgique en ce joli mois de mai qui arrive à paris et surtout un bel hommage à Marie-France Pisier qui prête sa voix suave et sensuelle à ce documentaire.

Et pourquoi ne pas lire Roland Dumas "Coups & blessures" chaud chaud chaud...aux éditions du cherche midi. On reste dans le ton de l'époque qui nous manque tant.

Prochaine diffusion, le vendredi 13 mai 2011 à 23:56.

west&south


D'ailleurs si vous passez par LA. Faites une petite halte.

b&b




Encore découvre les clichés de Wallace Berman et de Charles Brittin. No comment, tout est là. La classe, le naturel so sexy Shirley Berman.

vendredi 22 avril 2011

holy bible & jack daniels...



by chip willis

k8 hardy position series


La galerie Balice Hartling, présente le travail de la jeune performeuse activiste de Brooklyn.

Blonde, très grande, on imagine bien cette amazone de 33 ans sortir tout droit d'un roman de Despentes ou d'une BD de Robert Crumb. Née au Texas, K8 Hardy multiplie depuis dix ans les identités et les disciplines : performance, mode (elle a créé le fanzine FashionFashion), musique, et même des clips, notamment pour Le Tigre.

Dans les années 2000, elle cofonde LTTR (Lesbians to the Rescue ou Lacan Teaches to Repeat...), un collectif radical à géométrie variable qui incarne, par le biais d'un catalogue annuel subversif et plein d'humour, l'irruption des politiques genderqueer dans le champ de l'art contemporain. Au sein de Wage (Working Artists and the Greater Economy), elle milite aujourd'hui pour une plus grande transparence financière dans les relations entre les musées et les artistes new-yorkais:

"Il n'y a pas de salaire minimum. Pendant treize ans, je n'ai pas eu d'assurance maladie", explique-t-elle.
En solo, elle expose aujourd'hui ses Position Series : des photographies drôles, troublantes, qu'elle réalise "très vite, en prenant ce qui se trouve autour de moi. Au départ, je me photographiais dans des postures de femmes plus normatives. A présent, ce sont majoritairement des clowns et des freaks", explique celle qui interroge, dans la continuité d'une Cindy Sherman, les représentations sociales de la féminité, de la laideur et de la beauté. En plus punk et DIY.

Source les inrocks.com

Jusqu'au 14 mai à la galerie Balice Hertling, Paris XXe.

lundi 18 avril 2011

american prayer


Ne surtout pas manquer l'exposition de Richard Prince... A la BNF, l’artiste américain transforme les couvertures de romans pulp en œuvres d’art. Ses images de cowboys, de stars de seconde zone ou de girlfriends de motards forment une incroyable collection d’icônes populaires.
Well done Prince, we love you.

American Prayer /Bibliothèque François-Mitterrand / Grande Galerie / du 29 mars au 26 juin 2011.

la classe!!!


Cette photo de Faye Dunaway a été prise par Jerry Schatzberg en 1970.
Modèle de sophistication et de grâce intemporelle, elle incarne un rêve de cinéma que le Festival de Cannes souhaite entretenir.

Le cinéaste new-yorkais, lauréat de la Palme d’or pour Scarecrow (l’Epouvantail, 1973), a commencé sa carrière comme photographe. Son travail est rapidement remarqué, en particulier la série de photos de Bob Dylan, prises dans les années soixante : Schatzberg a signé en particulier le portrait du chanteur qui orne la couverture de son légendaire album Blonde on Blonde. Au début des années 70, Schatzberg se tourne vers le cinéma. Son premier film : Puzzle of a Downfall Child (Portrait d’une enfant déchue, 1970) révèle un sens du cadrage et de la lumière exceptionnel chez un débutant. Suivront rapidement Panique à Needle Park (1971), qui révèle Al Pacino, et Scarecrow, consacrés à Cannes.

Portrait d’une enfant déchue, dans lequel Faye Dunaway occupe le premier rôle, vient d'être restauré par le studio Universal. Longtemps absent des écrans, il sera présenté en copie restaurée lors du Festival de Cannes, en présence du réalisateur et de son actrice. En France, il sera distribué par Carlotta à l'automne 2011.

L’agence H5 a réalisé l’affiche et signe la création graphique du Festival 2011.
| H5 | 25 r du faubourg poissonnière 75009 Paris | 01 42 46 06 33 | www.h5.fr

piss christ


Une oeuvre photographique de l’artiste américain Andres Serrano, mettant en scène un crucifix trempé dans son urine, a été vandalisée dimanche dans les locaux de la collection d’art contemporain Yvon Lambert à Avignon (Vaucluse).

L’oeuvre intitulée Immersion Piss Christ, ainsi qu’un autre cliché de l’artiste new-yorkais sous-titré Soeur Jeanne Myriam, ont été détruites dimanche vers 11h30, peu après l’ouverture du musée, par deux visiteurs munis d’un "marteau et d’un objet contondant, du type pic à glace ou tournevis".

Trois gardiens qui tentaient de s’interposer ont été menacés et molestés, tandis que les agresseurs ont réussi à s’enfuir du musée. La direction de la collection a déposé plainte et indiqué que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les "oeuvres détruites montrées telles quelles".

Dimanche soir, le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a condamné une "atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi", tout en reconnaissant que "l’une des deux oeuvres pouvait choquer certains publics".

Réalisée en 1987 par Serrano (qui dit être chrétien), Immersion Piss Christ exposée dans le cadre d’une exposition intitulée Je crois aux miracles, célébrant les dix ans de la collection, faisait l’objet depuis début avril de vives protestations de la part de nombreux mouvements catholiques, en particulier intégristes.

L’Institut Civitas, qui se présente sur son site internet comme "une oeuvre de reconquête politique et sociale visant à rechristianiser la France" militant pour "l’instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples", a lancé une pétition contre l’oeuvre.

Le directeur de la collection, Eric Mézil, avait déjà fait état de plusieurs centaines d’appels téléphoniques et de courriels "injurieux" après le lancement de la pétition. Samedi, une manifestation réunissant quelque "800 ultra-conservateurs et jeunes intégristes", selon la direction, l’a obligé à fermer le musée. L’évêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, avait également demandé le retrait de l’oeuvre, dénonçant un cliché "odieux" qui "bafoue l’image du Christ sur la croix, coeur de notre foi chrétienne".

"Je suis persécuté au téléphone. J’ai reçu 30 000 mails, je n’exagère pas, 30 000 mails des intégristes (…) Cette ignorance, cette intolérance. C’est le Moyen-Age qui revient à grand-pas", s’est indigné Yvon Lambert, qui a prêté sa collection pour vingt ans en vue d’une future donation à l’Etat, avec dépôt des oeuvres à Avignon.

L’Observatoire de la liberté de création, émanant de la Ligue des droits de l’homme, a dénoncé dans un communiqué "ces actes de vandalisme" et rappelé: "C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés."

L’oeuvre, qui avait fait l’objet d’une polémique aux Etats-Unis dans les milieux extrémistes au moment de sa création, n’avait suscité aucune réaction lors d’une rétrospective en 2007 à Avignon, pas plus que lors de la campagne nationale d’affichage de l’exposition, sur laquelle figurait l’oeuvre.

Riche d’environ 350 oeuvres, la collection Lambert est accueillie dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle appartenant à la ville d’Avignon. La municipalité, la région et l’Etat subventionnent ce centre d’art. L’exposition "Je crois aux miracles" inaugurée le 12 décembre 2010 doit s’achever le 8 mai.

(Source AFP)

A une vilaine époque on brûlait les livres, et l'avortement était illégal...cette époque est révolue et tant mieux. Il ne serait pas bon de régresser messieurs les culs bénis et autres ravis de la crèche.

dimanche 3 avril 2011

map


aides

Voici la nouvelle publicité AIDES Smutley sur la prévention contre le sida. Et c'est bien.

hair of the dog







Pour mes amis qui sont de l'autre côté de l'atlantique ne pas rater Justin Lowe (jeune artiste de 34 ans vivant et travaillant à Los Angeles) et sa première exposition solo dans sa ville natale.
On plonge dans une Amérique psychédélique, la culture hippie, les films de série B, une immersion totale dans les années 60's/70's aux Etats-Unis.

Hair of the Dog / du 19 Mars au 23 Avril 2011 / galerie Pepin Moore / 933 Chung King Road Los Angeles-Californie.