mercredi 30 janvier 2013

diana michener



"Dans l’obscurité la plus profonde, il est impossible de savoir quel est notre degré de sécurité et quels objets nous entourent… "
Edmund Burke

Dans ses photographies grand format, prises depuis une dizaine d’années, Diana Michener explore l’aspect sombre de l’amour. Bien qu’elles soient incontestablement figuratives, ses images se situent aux frontières de l’abstraction. Ces photographies en noir et blanc de corps entrelacés sont intentionnellement ambiguës, et même empreintes d’une certaine violence : ces couples sont-ils en train de faire l’amour ou sur le point de mourir, submergés sous l’eau ou flottant dans l’espace ? L’artiste s’approprie l’étude de nu, questionnée par les peintres depuis des siècles, au profit du flou, du grain, du bougé et du grand angle, pour que ses prises de vue sensuelles évoquent également un sentiment d’angoisse, et parfois de menace.

Dans les photographies de Diana Michener, des éléments symboliques créent des récits intemporels pour explorer des thèmes complexes tels que la mortalité, l’identité, la cruauté, la sérénité ou le ravissement. Ses images, comme de signifiants contemplatifs qui brouillent la distinction entre l’éphémère et l’éternel, engagent le spectateur dans un processus d’introspection bouleversant.
L’artiste dit de son travail : "Je sais que je regarde des choses que beaucoup n’ont jamais regardées, que je dévoile des images que d’autres n’ont peut-être jamais vues, mais je ne le fais pas pour choquer ou pour heurter, simplement pour illuminer. Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté. Je pense que mon oeuvre se lie à l’émerveillement - à mon enchantement devant cette capacité étonnante de survie qu’a l’organisme humain. Je suis vraiment émue par cette férocité".

Source mep-fr.org

sexe à sundance


Le sexe et le désir, de l'adolescence à la maturité, ont été parmi les thèmes récurrents de cette 29ème édition, dans les sélections de fictions comme de documentaire.
D'après John Cooper directeur du festival "il est indéniable que la sélection de cette année se penche largement sur les questions sexuelles. Les cinéastes s'intéressent au sexe comme pouvoir, et comme désir et besoin humain basique, d'un point de vue aussi bien masculin que féminin". Et d'ajouter : "j'attribue cela au fait que les cinéastes indépendants ont toujours été les premiers à s'intéresser aux nouvelles idées et interrogations, même sur les sujets tabous".
Dans LovelaceRob Epstein et Jeffrey Friedman reviennent sur le film-phénomène Gorge profonde (1972), avec Amanda Seyfried dans le rôle de l'actrice porno Linda Lovelace. Liz W. Garcia, avec The Lifeguard, se penche sur la liaison dangereuse entre une surveillante de piscine et un adolescent. Dans Interior. Leather Bar, l'acteur et réalisateur James Franco a réimaginé et recréé, avec le réalisateur Travis Mathews, les images censurées du film de William FriedkinCruising (La Chasse) (1980), dans lequel Al Pacino jouait un policier inflitré dans le monde sado-masochiste homosexuel new-yorkais – la commission de classification avait à l'époque coupé 40 minutes du film en raison de leur caractère "sexuellement explicite".
Du côté des documentaires, à noter celui de Freida MockAnita, un portrait d'Anita Hill qui a accusé Clarence Thomas, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, de harcèlement sexuel.

- Prix spécial du Jury pour un documentaire étranger: "Pussy Riot: a Punk Prayer" (Anglo-Russe).

-L’acteur Joseph Gordon-Levitt, qui est passé derrière la caméra pour raconter les déboires sexuels d’un Don Juan moderne n'est pas sans reste. Le comédien incarne un jeune homme incapable d'entretenir de bonnes relations avec les femmes, à cause de son addiction aux films pornos, avant que sa rencontre avec Scarlett Johansson et Julianne Moore change son point de vue. Joseph Gordon-Levitt est reparti du festival sans récompense, mais avec un chèque de quatre millions de dollars en poche, signé par Relativity Media pour la distribution du film. D’après le magazine Première, la bataille a été âpre avec les distributeurs CBS Films, Lionsgate et The Weinstein Company.


Source lemonde.fr


dimanche 27 janvier 2013

warm & soft inside...

Bob Lange a été le premier à fabriquer une coque en plastique pour les chaussures de ski en 1955. Il décide quelques années plus tard d'agrémenter ses catalogues de "Lange girls", ce ne sera que plus vendeur, le business rime avec sex appeal!
Les playmates Lange sont nées et ont orné pendant quarante ans les ateliers des skimans, mêlant leurs courbes inoubliables aux odeurs de fart et de semelle. 
Encore a un faible pour celles des 70's (pas étonnant), on aime évidemment le short en jean, la toque en fourrure, l'intégral rouge ou le shorty argenté...En revanche les dernières playmates laissent vraiment plus dubitatifs. Un petit intérêt tout de même pour la combi dentelle et les chaussures rose fluo.





jeudi 17 janvier 2013

l'empire des sens et pas que...

...Furyo, Max mon amour, les plaisirs de la chair, l'empire de la passion, Tabou...
Sniff sniff Nagisa Oshima est mort, heureusement il reste ses films.

mercredi 9 janvier 2013

delphine cauly

Cette jeune dessinatrice suit Encore et semble apprécier...Encore aime son travail également. Retrouvez-le dans la rubrique "chéris".

samedi 5 janvier 2013

joav barel


lady or gentleman?

Vu le sujet de prédilection d'Alvin Baltrop on hésite, les jambes croisées et le tour est joué...on se demande. Photographe méconnu à découvrir. Quoi qu'il en soit Encore aime beaucoup ce cliché.

she


La galerie new-yorkaise Kathleen Cullen, présente une nouvelle exposition des plus intéressantes, joliment intitulée "She". Dans notre culture nous voyons les femmes principalement à travers le regard des hommes. Cette exposition corrige le tir et propose une alternative : des femmes vues par les yeux d'autres femmes. Le résultat est offensif et subversif. On y retrouve notamment les travaux de Marlene McCarty, GB Jones, Jess von der Ahe, Sue Williams, Kathe Burkhart, Betty Tomkins, Nancy Burson, Leslie Brack et d'autres... 

Kathleen Cullen Fine Arts / 526 W. 26th Street #605 New York, NY / du 10 janvier au 9 février 2013

jeudi 3 janvier 2013

directed by encore


Teaser du nouvel album de Camille Bazbaz, sortie prévue 2013. 
Organe / Karabine.