Autre news plutôt drôle. Depuis le 15 avril 2009 et la mise en circulation des nouvelles plaques d'immatriculation, chacun est libre de choisir le département qu'il souhaite faire figurer (certes, en petit) sur la plaque. Un an après, quels sont les départements boudés, quels sont ceux les plus appréciés par les Français ?
Vous êtes aujourd'hui 7 millions d'automobilistes a rouler avec ses dites nouvelles plaques. Et première constatation, le n°75 (Paris) ne fait plus du tout recette. L'explication la plus courante pour expliquer ce " désamour " est plutôt la "nostalgie" des Provinciaux montés à Paris pour le travail et qui conservent un peu de chez eux avec leur nouvelle plaque floquée du numéro de leur département d'origine. On remarque aussi que le département des Hauts-de-Seine a perdu bon nombre de ses immatriculés. Sans doute la faute au " jeune âge " de ce département créé en 1968 et où le sentiment d'appartenance est sans doute moins profond. Beaucoup d'automobilistes du 92 préfèrent ainsi immatriculer leurs véhicules en fonction du département où se trouvent leurs maisons secondaires.
Le département du la Seine-Saint-Denis (93) a vu également le nombre d'immatriculations à son effigie diminuer. La raison est malheureusement assez simple : les automobilistes concernés ne veulent pas "pâtir" de la dite mauvaise réputation du département en question.
De manière générale, c'est donc en Ile-de-France que les plaques ont le plus changé. Là encore, la raison est évidente : les automobilistes ne veulent pas être stigmatisés. Quand on connaît la réputation que les Provinciaux (et les Franciliens eux-mêmes) ont fait des Franciliens, il est parfois plus tranquillisant d'immatriculer son véhicule dans les Bouches-du-Rhône quand on passe toutes ses vacances à Marseille. Remarquons au passage que le département le plus plébiscité par les automobilistes français est le 69, à savoir le Rhône. héhé.
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