Issu du siècle des Lumières dès le règne de la Grande Catherine, qui noue avec Diderot une amitié éclairée, le génie romantique russe s’impose en France à l’époque de Custine, Dumas et Gautier, sous la plume de Pouchkine, Lermontov et Gogol.
Après les dramatiques campagnes napoléoniennes, le tsar Alexandre Ier puis son frère Nicolas Ier prônent une identité nationale féconde, qui puise ses racines bien au-delà de l’emblématique anneau d’or. Ainsi s’est immortalisée une Russie romantique aux chefs-d'œuvre intemporels.
Exceptionnellement prêtés par la célèbre galerie nationale Tretiakov de Moscou (musée national fondé en 1856 à Moscou par Pavel Tretiakov (1832-1898), industriel, connoisseur et mécène d’exception), quelque 80 peintures et dessins, sculptures et objets d’art, inédits en France, témoignent ici de cette puissance impériale retrouvée. Elle est traduite avec majesté par d’éclatants portraits signés Karl et Alexandre Brioullov, Kiprensky ou Sokolov, des paysages sourds de Vorobiev et Ivanov, de poétiques intérieurs de Tikhobrazov et Antonov, comme de brillants trompe-l’œil et bas-reliefs de Fedor Tolstoï.
La Russie romantique à l'époque de Gogol et Pouchkine / Musée de la Vie romantique - paris/ jusqu'au 16 janvier 2011
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