lundi 31 mai 2010
encore loves bathtub
Profitez-en également pour redécouvrir la scène de bain culte, entre Pallenberg & Jagger du film Performance, réalisé en 1970 par Donald Cammell et Nicolas Roeg (voir rubrique délices).
more stones
La Galerie de l’Instant présente "Soul Survivors", une exposition de photographies du groupe capturées entre 1969 et 1972 par deux de leurs amis : les photographes Ethan Russell et Dominique Tarlé.
Ethan Russell a commencé à saisir le groupe en 1969. Bardé du statut de leur photographe privilégié, il était aux premières loges lors du concert meurtrier d’Altamont. Ensuite, il fut embarqué dans l’énorme et délirante tournée de 1972 en Amérique du Nord, consécutive à la sortie d’Exile on Main Street.
Dominique Tarlé, quant à lui, est connu comme l’heureux photographe qui eut la chance de vivre avec eux, lors de leur exil fiscal sur la Côte d’Azur en 1971, à Villefranche-sur-mer. Venu saluer son ami Keith et passer une journée à la villa, il fut invité à rester et partagea leur quotidien pendant plus de six mois.
Dans cette exposition "noir et blanc", Ethan Russel et Dominique Tarlé nous livrent une vision intime de ces monstres du rock. Leurs magnifiques épouses Anita Pallenberg et Bianca Jagger sont d'ailleurs présentes sur ces clichés.
soul survivors / galerie de l'instant-paris / jusqu'au 3 octobre.
samedi 29 mai 2010
vendredi 28 mai 2010
el rocco
Rocco Siffredi, s’est transformé en spécialiste de la location de voiture et responsable d’agence Sixt Gare de l’Est. Telle est la dernière trouvaille pour vendre des bagnoles. Cela donne 5 spots façon "caméras cachées" aux slogans graveleux:
Pas besoin d'en avoir une grosse.
Le soir, je mets toujours la capote.
Je décharge plusieurs fois par jour.
Je monte souvent à plusieurs.
Les Allemandes je les cravache.
No comment.
jeudi 27 mai 2010
mercredi 26 mai 2010
like it was yesterday
Brad Elterman commence sa carrière dans les années 70 alors agé de 16 ans, il écume les soirées, studios de musique, chambres d'hôtels, salles de concerts afin de photographier ce lifestyle qui transpire alors à L.A et se fait connaitre avec une photo live de Bob Dylan.
On retrouve dans ses clichés d'autres icônes tels que David Bowie, Iggy Pop, Debbie Harry, John Lennon et Ringo Starr...
Ces photos sont la plupart du temps ponctuées d'anecdotes, relatant une époque révolue.
Cet été sort un livre rétrospectif "Like it Was Yesterday". Encore should love summer 2010, definitely!
lundi 24 mai 2010
yummy!!!
Universal a du nez et publie une version remastérisée du légendaire "Exile On Main Street", des Rolling Stones, agrémentée de dix titres inédits.
La réédition de cet album de 1972, considéré comme un des chefs-d’œuvre du mythique groupe, bénéficiera d’un coup de projecteur supplémentaire, avec la sortie en salles, en juin, de "Stones in exile", un documentaire de Stephen Kijak sur la gestation réputée très chaotique du disque. La légende veut que Mick Jagger et Keith Richards aient été touchés par la grâce dans la villa de ce dernier à Nellcote, sur la Côte d'Azur.
Encore en profite pour vous rafraichir la mémoire et vous conseille d'aller rejeter un coup d'oeil sur le travail de Sir Robert Brownjohn visionnaire et graphiste de génie, auteur notamment de la célèbre pochette "Let it bleed" (1969), des inventifs et magnifiques génériques de "Goldfinger" (1964) et "From russia with love" (1963).
Mais également sur le travail du photographe Gary Lee Boas qui certes photographia des stars mais pas que...des porns stars aussi! Se tient d'ailleurs actuellement au Country Club de Cincinatti une rétrospective de l'artiste.
Robert Brownjohn, Sex and Typography par Emily King (2005).
Gary Lee Boas, New York Sex 1979-1985 (2004).
Sentimental journey-Gary Lee Boas / Country Club-Cincinatti / jusqu'au 3 juillet.
La réédition de cet album de 1972, considéré comme un des chefs-d’œuvre du mythique groupe, bénéficiera d’un coup de projecteur supplémentaire, avec la sortie en salles, en juin, de "Stones in exile", un documentaire de Stephen Kijak sur la gestation réputée très chaotique du disque. La légende veut que Mick Jagger et Keith Richards aient été touchés par la grâce dans la villa de ce dernier à Nellcote, sur la Côte d'Azur.
Encore en profite pour vous rafraichir la mémoire et vous conseille d'aller rejeter un coup d'oeil sur le travail de Sir Robert Brownjohn visionnaire et graphiste de génie, auteur notamment de la célèbre pochette "Let it bleed" (1969), des inventifs et magnifiques génériques de "Goldfinger" (1964) et "From russia with love" (1963).
Mais également sur le travail du photographe Gary Lee Boas qui certes photographia des stars mais pas que...des porns stars aussi! Se tient d'ailleurs actuellement au Country Club de Cincinatti une rétrospective de l'artiste.
Robert Brownjohn, Sex and Typography par Emily King (2005).
Gary Lee Boas, New York Sex 1979-1985 (2004).
Sentimental journey-Gary Lee Boas / Country Club-Cincinatti / jusqu'au 3 juillet.
dimanche 23 mai 2010
vendredi 21 mai 2010
love street
La Charlie James Gallery de Los Angeles présente une exposition solo de l'artiste Orly Cogan. Cette artiste est née à Jaffa en Israël en 1971 vit et travaille désormais à New York. Ses petites broderies qui de prime abord semblent douces et surranées sont empreintes d'un passé engagé..."Womanhouse". Mais le travail de Cogan n'est pas non plus sans rappeler les productions phénoménales du troublant, dérangeant et mysterieux Henry Darger (voir rubrique délices / in the realms of the unreal).
C'est en 1972, que fût créée une exposition dont on a beaucoup parlé : "Womanhouse". Sous la direction de Miriam Shapiro et de Judy Chicago qui devinrent des figures majeures de l’art féministe dans les années 70 et 80, vingt-quatre femmes (dont Faith Wilding ou Mira Schor) aménagèrent une maison à Los Angeles. L’espace domestique devenant espace d’exposition, la distinction entre public et privé disparaissait et les conventions régissant la représentation volaient en éclats ; la salle de bain et la maison de poupée devenaient des espaces d’exposition "appropriés" à l’art féministe. "Womanhouse" encensait ce qui était considéré comme trivial : les produits de beauté, les tampons hygiéniques, le linge de maison, les bonnets de douche et les sous-vêtements devenaient des matériaux hautement artistiques. Tous les médias s’y intéressèrent, en réalisant souvent des reportages à sensation ; l’exposition apportait la preuve que l’art féministe avait un public nombreux et passionné.
Le Centre Georges Pompidou a d'ailleurs en avril dernier présenté "Womanhouse" le documentaire historique et prodigieux de Johanna Demetrakas (1974, 47min) dévoilant l’un des événements culturels féministes les plus importants des années 70 aux Etats-Unis. Le film Womanhouse, distribué par le peuple qui manque, vient d'entrer dans les collections du Musée d'Art Moderne / Centre Pompidou.
Alors les filles si vous vous ennuyez dans la vie, mettez vous à la broderie!
love street-orly cogan / charlie james gallery-los angeles / jusqu'au 19 juin
Source Peggy Phelan
jeudi 20 mai 2010
bye bye
La Pastorale, oeuvre de Matisse fait partie des cinq tableaux de maître volés dans la nuit de mercredi à jeudi au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Larcin estimé à 500 millions d'euros.
Les autres œuvres disparues sont Le Pigeon aux petits pois de Picasso, L'Olivier près de l'Estaque de Braque, La Femme à l'éventail de Modigliani et Nature morte aux chandeliers de Léger.
Le vol a été constaté jeudi 20 mai vers 6h50, avant l'ouverture des portes de l'établissement situé dans le 16e arrondissement de Paris. Les responsables du musée ont constaté qu'une vitre avait été brisée et un cadenas cisaillé.
L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme, l'ancien "antigang". Les œuvres en question sont d'une valeur quasi inestimable et leur notoriété fait qu'elles peuvent difficilement être mises sur un marché, même parallèle. De précédentes enquêtes de police sur des faits similaires ont montré que des collectionneurs sollicitaient le vol d'œuvres spécifiques à leur profit exclusif.
avatar n'a qu'à bien se tenir...
La société Marc Dorcel est présente pour 2 jours au Festival de Cannes 2010, afin de présenter ses premières vidéos 3D relief en full HD numérique.
Dès le mois de juillet, une centaine de programmes 3D pour adultes seront en effet disponibles en VOD, puis en DVD Blu-Ray 3D. Mais il faudra être équipé du matériel approprié.
Mot-clé de ces 2 jours de promotion: le "jaillissement". C'est par ce terme que Grégory Dorcel, DG de de la société Marc Dorcel, évoque les moments où "ça sort de l'écran"...
On dit la classe Grégory, ouais la grande classe. Du Dorcel copyright en somme. On trouve vraiment de tout à Cannes.
malotrus au malawi ?!? on croit rêver bordel
Un tribunal du Malawi a condamné jeudi à la peine maximale un couple d'homosexuel. "Je vous condamne à 14 ans de prison, une peine assortie de travaux forcés. C'est la peine maximale selon le code pénal", a déclaré le juge Nyakwawa Usiwa Usiwa. "La condamnation que je vous donne est destinée à faire peur afin de protéger le public de gens comme vous pour que nous ne soyons pas tentés de reproduire cet exemple horrible", a-t-il poursuivi.
Un tribunal de Blantyre les avait dans un premier temps jugés coupables mardi d'"avoir violé l'ordre de la nature", l'homosexualité étant interdite dans ce pays très conservateur d'Afrique australe. Tiwonge Chimbalanga, 20 ans, et Steven Monjeza, 26 ans, ont été arrêtés le 28 décembre à Blantyre, capitale commerciale du pays, deux jours après avoir organisé une cérémonie symbolique de "mariage" gay. Leur arrestation et leur maintien en détention ont suscité l'indignation des communautés de défense des droits de l'homme et des organisations de lutte contre le sida. La répression de l'homosexualité au Malawi complique la lutte contre le virus VIH, alors que le taux de prévalence est de 14% dans le pays.
Source lemonde.fr
Un tribunal de Blantyre les avait dans un premier temps jugés coupables mardi d'"avoir violé l'ordre de la nature", l'homosexualité étant interdite dans ce pays très conservateur d'Afrique australe. Tiwonge Chimbalanga, 20 ans, et Steven Monjeza, 26 ans, ont été arrêtés le 28 décembre à Blantyre, capitale commerciale du pays, deux jours après avoir organisé une cérémonie symbolique de "mariage" gay. Leur arrestation et leur maintien en détention ont suscité l'indignation des communautés de défense des droits de l'homme et des organisations de lutte contre le sida. La répression de l'homosexualité au Malawi complique la lutte contre le virus VIH, alors que le taux de prévalence est de 14% dans le pays.
Source lemonde.fr
mardi 18 mai 2010
henry to brenda
"ce samedi... vers minuit (17/5/77)
Brenda chérie,
J'ai passé la plus grande partie de cette journée étouffante étendu en pyjama sur mon lit, avec l'impression qu'il ne pouvait vraiment pas faire plus chaud, même d'un degré.
J'étais plein de pensées incongrues, de la haute spiritualité aux abîmes du sexe. Cela a commencé par une de tes observations, un soir, à l'Imperial Gardens. Dont la conclusion était que la "cause" de l'envie sexuelle était la chaleur - et que c'est pour cela que les gens du Sud sont en la matière de grands artistes et des monomaniaques. Oui, et de là je me suis mis à penser aux pays les plus chauds d'Asie, l'Inde surtout, où il y a une liaison forte entre sexe et religion. Et de là à la déception éprouvée par mon ami sourd à son retour aux Indes, quand il découvrit que son Bajobi n'était pas le saint qu'il avait cru. Et j'ai pensé à saint Augustin et à saint Antoine et à d'autres comme eux, qui furent tourmentés par la chair mais ont vaincu ses aspects funestes. Quel mélange que notre monde, absolument ! Et il en a probablement toujours été ainsi.
Sexe et amour - le problème éternel. Ni l'un ni l'autre n'est la solution. Du moins, tel que je vois çà.
Si on domine le sexe, comme ont fait certains de ces saints tourmentés, on "monte en graine". Si on aime seulement (sans rien de physique), on vit un perpétuel tourment. L'imagination ne cesse de travailler, d'évoquer des diables, des entremetteurs à la Pandarus, des houris, et les visions les plus fantastiques. Ce type d'imagination est sans aucun doute impur, malsain, et aboutit parfois à la folie.
...
Oui, moi et saint Augustin. Etrange union pour un "athée" comme moi. Mais j'aime, je savoure chaque mot tombé de sa bouche. C'est pas du billard. Il y a des passages noueux, pierreux, qui font penser, s'interroger.
Mais ce qui me frappe énormément, c'est ce besoin d'une autre "Cité de Dieu". Car notre monde s'éboule rapidement. Sur le toboggan. Vite. Et j'aime penser que juste avant qu'il meure, il y avait nous deux, radieux exemples d'Amour. Je ne dis pas de pur AMOUR. Mais avec un grand A et un petit r...
Faut que j'arrête maintenant. Mon oeil faiblit. Je crois que maintenant je vais pouvoir dormir et rêver.
Jamais dans ma vie je n'ai eu des rêves aussi forts qu'en ce moment. Grâce à toi. Ce n'est qu'en rêve que je peux vraiment te capturer !
HENRY"
Lettres d'amour à Brenda Venus, sa dernière compagne (extrait) / Henry Miller (1891-1980).
Brenda chérie,
J'ai passé la plus grande partie de cette journée étouffante étendu en pyjama sur mon lit, avec l'impression qu'il ne pouvait vraiment pas faire plus chaud, même d'un degré.
J'étais plein de pensées incongrues, de la haute spiritualité aux abîmes du sexe. Cela a commencé par une de tes observations, un soir, à l'Imperial Gardens. Dont la conclusion était que la "cause" de l'envie sexuelle était la chaleur - et que c'est pour cela que les gens du Sud sont en la matière de grands artistes et des monomaniaques. Oui, et de là je me suis mis à penser aux pays les plus chauds d'Asie, l'Inde surtout, où il y a une liaison forte entre sexe et religion. Et de là à la déception éprouvée par mon ami sourd à son retour aux Indes, quand il découvrit que son Bajobi n'était pas le saint qu'il avait cru. Et j'ai pensé à saint Augustin et à saint Antoine et à d'autres comme eux, qui furent tourmentés par la chair mais ont vaincu ses aspects funestes. Quel mélange que notre monde, absolument ! Et il en a probablement toujours été ainsi.
Sexe et amour - le problème éternel. Ni l'un ni l'autre n'est la solution. Du moins, tel que je vois çà.
Si on domine le sexe, comme ont fait certains de ces saints tourmentés, on "monte en graine". Si on aime seulement (sans rien de physique), on vit un perpétuel tourment. L'imagination ne cesse de travailler, d'évoquer des diables, des entremetteurs à la Pandarus, des houris, et les visions les plus fantastiques. Ce type d'imagination est sans aucun doute impur, malsain, et aboutit parfois à la folie.
...
Oui, moi et saint Augustin. Etrange union pour un "athée" comme moi. Mais j'aime, je savoure chaque mot tombé de sa bouche. C'est pas du billard. Il y a des passages noueux, pierreux, qui font penser, s'interroger.
Mais ce qui me frappe énormément, c'est ce besoin d'une autre "Cité de Dieu". Car notre monde s'éboule rapidement. Sur le toboggan. Vite. Et j'aime penser que juste avant qu'il meure, il y avait nous deux, radieux exemples d'Amour. Je ne dis pas de pur AMOUR. Mais avec un grand A et un petit r...
Faut que j'arrête maintenant. Mon oeil faiblit. Je crois que maintenant je vais pouvoir dormir et rêver.
Jamais dans ma vie je n'ai eu des rêves aussi forts qu'en ce moment. Grâce à toi. Ce n'est qu'en rêve que je peux vraiment te capturer !
HENRY"
Lettres d'amour à Brenda Venus, sa dernière compagne (extrait) / Henry Miller (1891-1980).
lundi 17 mai 2010
vendredi 14 mai 2010
queer palm
La Queer Palm sera-t-elle décernée, samedi 22 mai, dans le salon d'un palace cannois avec champagne, coquillages et crustacés ? Ou dans un simple bar qui n'aura même pas vue sur la Croisette ? "Tout dépendra de l'argent que l'on aura trouvé d'ici là…", répond Franck Finance-Madureira, qui assume le côté off de l'événement, organisé "à l'arrache".
Ce journaliste de 37 ans a eu l'idée de créer un prix décerné à un film présenté au Festival de Cannes, toutes sections confondues, "pour sa contribution aux questions gay, lesbienne, bi ou trans" (LGBT). Il s'est inspiré de la Berlinale, dans la capitale allemande, qui décerne des Teddy Awards depuis 1987 : cette année-là, La Loi du désir, de Pedro Almodovar, avait reçu le prix du meilleur film, tandis que deux courts métrages de Gus Van Sant avaient été distingués (Five Ways to Kill Yourself et My New Friend). La Mostra de Venise a son Queer Lion depuis 2007, Cannes aura sa Queer Palm!
L'événement cannois a déjà pour parrains Olivier Ducastel et Jacques Martineau, qui s'affichent volontiers comme "cinéastes gays". L'un de leurs films, Drôle de Félix, avait reçu le prix du jury des Teddy Awards en 2000. "Avoir un Teddy est une carte de visite extraordinaire pour un film et son réalisateur, souligne Jacques Martineau. La cérémonie est drôle et en même temps très officielle, puisqu'elle a lieu en présence du directeur du festival. Berlin est devenu le lieu incontournable des organisateurs de festivals LGBT."
On n'en est pas là, à Cannes. Franck Finance-Madureira n'a trouvé qu'une poignée de partenaires financiers, parmi lesquels le producteur et distributeur Daniel Chabannes (Epicentre), qui a sorti récemment en salles Mourir comme un homme, du réalisateur portugais Joao Pedro Rodrigues, dont le personnage principal est une femme transgenre.
Est-ce la crise économique ? La peur du communautarisme ? "La Queer Palm n'est pas un projet communautariste, plaide Jacques Martineau. Ce prix peut permettre à des œuvres de mieux circuler, d'attirer à Cannes de nouveaux professionnels et d'étendre encore le rayonnement du Festival."
Pour l'instant, les huit membres du jury de la Queer Palm – quatre directeurs de festivals de films LGBT, quatre journalistes – visionnent les films cannois concernés. L'un d'entre eux, Benoît Arnulf, directeur artistique des Rencontres In&Out de Nice, fait ce constat : "En 2009, à Cannes, on avait tous été surpris de voir qu'une quinzaine de films avaient pour thème l'identité sexuelle ou de genre, comme Nuit d'ivresse printanière, de Lou Ye. Cette année, il y en a un peu moins." Les Amours imaginaires, de Xavier Dolan, ou encore Kaboom, de Gregg Araki, figurent parmi les films repérés...
Source Clarisse Fabre lemonde.fr
Ce journaliste de 37 ans a eu l'idée de créer un prix décerné à un film présenté au Festival de Cannes, toutes sections confondues, "pour sa contribution aux questions gay, lesbienne, bi ou trans" (LGBT). Il s'est inspiré de la Berlinale, dans la capitale allemande, qui décerne des Teddy Awards depuis 1987 : cette année-là, La Loi du désir, de Pedro Almodovar, avait reçu le prix du meilleur film, tandis que deux courts métrages de Gus Van Sant avaient été distingués (Five Ways to Kill Yourself et My New Friend). La Mostra de Venise a son Queer Lion depuis 2007, Cannes aura sa Queer Palm!
L'événement cannois a déjà pour parrains Olivier Ducastel et Jacques Martineau, qui s'affichent volontiers comme "cinéastes gays". L'un de leurs films, Drôle de Félix, avait reçu le prix du jury des Teddy Awards en 2000. "Avoir un Teddy est une carte de visite extraordinaire pour un film et son réalisateur, souligne Jacques Martineau. La cérémonie est drôle et en même temps très officielle, puisqu'elle a lieu en présence du directeur du festival. Berlin est devenu le lieu incontournable des organisateurs de festivals LGBT."
On n'en est pas là, à Cannes. Franck Finance-Madureira n'a trouvé qu'une poignée de partenaires financiers, parmi lesquels le producteur et distributeur Daniel Chabannes (Epicentre), qui a sorti récemment en salles Mourir comme un homme, du réalisateur portugais Joao Pedro Rodrigues, dont le personnage principal est une femme transgenre.
Est-ce la crise économique ? La peur du communautarisme ? "La Queer Palm n'est pas un projet communautariste, plaide Jacques Martineau. Ce prix peut permettre à des œuvres de mieux circuler, d'attirer à Cannes de nouveaux professionnels et d'étendre encore le rayonnement du Festival."
Pour l'instant, les huit membres du jury de la Queer Palm – quatre directeurs de festivals de films LGBT, quatre journalistes – visionnent les films cannois concernés. L'un d'entre eux, Benoît Arnulf, directeur artistique des Rencontres In&Out de Nice, fait ce constat : "En 2009, à Cannes, on avait tous été surpris de voir qu'une quinzaine de films avaient pour thème l'identité sexuelle ou de genre, comme Nuit d'ivresse printanière, de Lou Ye. Cette année, il y en a un peu moins." Les Amours imaginaires, de Xavier Dolan, ou encore Kaboom, de Gregg Araki, figurent parmi les films repérés...
Source Clarisse Fabre lemonde.fr
mardi 11 mai 2010
lundi 10 mai 2010
lundi 3 mai 2010
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