vendredi 22 avril 2011

k8 hardy position series


La galerie Balice Hartling, présente le travail de la jeune performeuse activiste de Brooklyn.

Blonde, très grande, on imagine bien cette amazone de 33 ans sortir tout droit d'un roman de Despentes ou d'une BD de Robert Crumb. Née au Texas, K8 Hardy multiplie depuis dix ans les identités et les disciplines : performance, mode (elle a créé le fanzine FashionFashion), musique, et même des clips, notamment pour Le Tigre.

Dans les années 2000, elle cofonde LTTR (Lesbians to the Rescue ou Lacan Teaches to Repeat...), un collectif radical à géométrie variable qui incarne, par le biais d'un catalogue annuel subversif et plein d'humour, l'irruption des politiques genderqueer dans le champ de l'art contemporain. Au sein de Wage (Working Artists and the Greater Economy), elle milite aujourd'hui pour une plus grande transparence financière dans les relations entre les musées et les artistes new-yorkais:

"Il n'y a pas de salaire minimum. Pendant treize ans, je n'ai pas eu d'assurance maladie", explique-t-elle.
En solo, elle expose aujourd'hui ses Position Series : des photographies drôles, troublantes, qu'elle réalise "très vite, en prenant ce qui se trouve autour de moi. Au départ, je me photographiais dans des postures de femmes plus normatives. A présent, ce sont majoritairement des clowns et des freaks", explique celle qui interroge, dans la continuité d'une Cindy Sherman, les représentations sociales de la féminité, de la laideur et de la beauté. En plus punk et DIY.

Source les inrocks.com

Jusqu'au 14 mai à la galerie Balice Hertling, Paris XXe.

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