L'herpès génital, la gonorhée, les chlamydia, ça ne donne pas trop envie. Mais au Royaume-Uni, il faut croire que si, puisque ces infections sexuellement transmissibles augmentent d'année en année chez les jeunes britanniques. Lorsque les symptômes apparaissent la gêne empêche souvent d'en parler ou de consulter. C'est pourquoi en Grande-Bretagne, terre de pudeur, on pourra bientôt consulter de chez soi, tranquillement, sur son téléphone portable ou son ordinateur. Finis les examens désagréables et gênant.
Le projet est mené par l'Université de Londres. L'idée est de pouvoir acheter en pharmacie ou dans un distributeur, pour une somme modique, une micro-plaquette où l'on déposera un peu d'urine ou de salive. En quelques minutes, on reçoit un diagnostic et, si l'on est vraiment malade, l'adresse de l'endroit le plus proche pour se soigner. Si l'idée est bonne, l'article du Guardian ne dit pas quand elle sera mise en place. Or, il y a urgence: le Royaume-Uni est le pays d'Europe où l'on trouve le plus de jeunes infectés et de mineures enceintes, deux taux qui ne cessent d'augmenter. Environ deux tiers des infectés ont moins de 25 ans, voire moins de 20 ans pour les femmes.
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