vendredi 26 novembre 2010
steidl
La Monnaie de Paris célèbre une fois de plus le mois de la photographie. L'édition 2010 est l'occasion pour le musée de rendre hommage à Gerhard Steidl, fondateur de la maison d'édition et de l'imprimerie qui portent son nom avec l'exposition Quand la photo devient livre - De Robert Frank à Karl Lagerfeld.
Défricheur de talent depuis 30 ans, l'éditeur peut se vanter d'avoir dans son catalogue des artistes comme Robert Frank, David Bailey, Robert Adams, Raymond Depardon, Robert Polidori, Joel Sternfeld ou encore Karl Lagerfeld. L'exposition, organisée à l'origine par le Musée de l'Elysée de Lausanne, est présentée dans une nouvelle version à la Monnaie de Paris.
"La photo se regarde dans les livres, pas au mur" disait Henri Cartier Bresson. Gerhard Steidl en a toujours été persuadé. A travers des centaines de clichés et d'ouvrages, l'exposition revient sur le parcours de celui qui fût à l'origine de la vulgarisation du travail des plus importants photographes d'hier et d'aujourd'hui ainsi qu'à la relation entre les artistes et leur éditeur.
Un parcours inédit sur un personnage majeur de la photographie contemporaine.
Quand la photo devient livre, de Robert Frank à Karl Lagerfeld / du 9 novembre au 19 décembre 2010 / la Monnaie de Paris.
Source lemonde.fr
Sharon Tate & Roman Polanski, David Bayley.
mercredi 24 novembre 2010
seduce me
Après les bizarreries sexuelles des insectes, les moeurs sexuelles et les pénis de certains animaux, Green Porno revient au festival de Sundance cette année avec la séduction dans le règne animal. Les stratégies de conquête étant surtout le fait des mammifères, Isabella Rossellini nous fait le coup du dauphin coquin, qui aime les parties à plusieurs et le sexe oral. Encore loves Isabella Rosselini badly!!!
bunnies
playboy chez christie's
Tétons, courbes des fesses, aucun poil, aucune veine apparente... Même les filles passées sous le bistouri, même le talent du photographe et une séance photo à n'en pas finir n'y peuvent rien: les modèles de Playboy ne sont pas parfaits...ah bon. Alors on a beaucoup retouché, et les rédacteurs en chef ne se génaient pas pour marquer au stylo rouge la jolie peau de ces mannequins pour faire remarquer que leurs pores étaient trop gros. La vente de ces photos a lieu chez Christie's. Playboy est en train de devenir un collector, un magazine d'une autre époque dont les anciennes pages valent sans doute beaucoup, mais dont les éditions d'aujourd'hui n'intéressent plus personne.
mardi 23 novembre 2010
Le nombre de nouvelles infections par le sida dans le monde a baissé en dix ans
Le nombre de nouvelles infections par le sida dans le monde a baissé de près d'un cinquième en dix ans et de nouvelles avancées sont encore possibles grâce notamment au nouveau gel microbicide, selon le rapport annuel d'Onusida publié mardi 23 novembre. Quelque 30 millions de personnes sont mortes du sida depuis l'apparition de la maladie et 60 millions ont été infectées, explique le document de l'organisme onusien établi en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Depuis 1999 – année où l'épidémie aurait atteint son maximum –, le nombre de nouvelles infections dans le monde a reculé de 19 %", atteignant 2,6 millions en 2009. "Nous pouvons être fiers de ces avancées et de ce que réserve notre avenir commun", souligne le directeur exécutif d'Onusida, Michel Sidibé, cité dans le rapport.
D'autres avancées sont encore à venir, prévoit le responsable onusien. "Dans le cadre de la révolution de la prévention, des progrès décisifs se dessinent grâce aux essais d'un nouveau gel microbicide qui suscitent de l'espoir pour toute une génération de femmes", relève-t-il.
PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les résultats d'essai d'un gel microbicide réalisés par le centre Caprisa en Afrique du Sud et publiés à Vienne en juillet lors de 18e Conférence mondiale sur le sida laissent espérer la mise au point d'un nouvel outil pour contrôler l'épidémie.
L'élargissement de l'accès au traitement est également source de progrès. En 2009, 5,2 millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, contre 700 000 en 2004.
Mais "nous ne sommes toutefois pas encore en mesure de crier victoire. En 2009, la croissance des investissements dans la riposte au sida a ralenti pour la première fois", avertit M. Sidibé. 15,9 milliards ont été mis à la disposition de la riposte au sida en 2009, montant auquel il manque 10 milliards pour couvrir les besoins en 2010, déplore Onusida.
Par région, l'Afrique subsaharienne demeure la plus touchée avec plus des deux tiers (67 %) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72 %) des décès liés au sida en 2009, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours l'an dernier le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 25,9 dans la population adulte.
Toutefois, dans 22 pays d'Afrique subsaharienne, le taux d'incidence du VIH a diminué de plus de 25 % entre 2001 et 2009.
IMPORTANTES VARIATIONS RÉGIONALES
Et parmi les cinq pays d'Afrique subsaharienne où l'épidémie est la plus importante, quatre (Afrique du Sud, Ethiopie, Zambie et Zimbabwe) ont réduit les infections de plus de 25 % entre 2001 et 2009, tandis que l'épidémie au Nigeria s'est stabilisée.
En Asie, l'épidémie de VIH demeure "stable" avec 4,9 millions de personnes vivant avec le virus, un chiffre qui n'a pratiquement pas changé en cinq ans, grâce notamment aux efforts de prévention de la transmission mère-enfant, relève le rapport.
Mais les "tendances générales de l'épidémie masquent d'importantes variations" dans la région asiatique. En Chine, par exemple, 5 des 22 provinces du pays abritent 53 % des personnes vivant avec le sida. Et tandis qu'en Inde, Népal et Thaïlande, le taux d'incidence des nouvelles infections a baissé de plus de 25 % entre 2001 et 2009, il a augmenté de plus de 25 % au Bangladesh et aux Philippines.
Par ailleurs, en Europe orientale et Asie centrale, le nombre de nouvelles infections (1,4 million) a pratiquement triplé entre 2000 et 2009, la Russie et l'Ukraine concentrant près de 90 % des nouveaux cas.
Source lemonde.fr
"Depuis 1999 – année où l'épidémie aurait atteint son maximum –, le nombre de nouvelles infections dans le monde a reculé de 19 %", atteignant 2,6 millions en 2009. "Nous pouvons être fiers de ces avancées et de ce que réserve notre avenir commun", souligne le directeur exécutif d'Onusida, Michel Sidibé, cité dans le rapport.
D'autres avancées sont encore à venir, prévoit le responsable onusien. "Dans le cadre de la révolution de la prévention, des progrès décisifs se dessinent grâce aux essais d'un nouveau gel microbicide qui suscitent de l'espoir pour toute une génération de femmes", relève-t-il.
PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les résultats d'essai d'un gel microbicide réalisés par le centre Caprisa en Afrique du Sud et publiés à Vienne en juillet lors de 18e Conférence mondiale sur le sida laissent espérer la mise au point d'un nouvel outil pour contrôler l'épidémie.
L'élargissement de l'accès au traitement est également source de progrès. En 2009, 5,2 millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, contre 700 000 en 2004.
Mais "nous ne sommes toutefois pas encore en mesure de crier victoire. En 2009, la croissance des investissements dans la riposte au sida a ralenti pour la première fois", avertit M. Sidibé. 15,9 milliards ont été mis à la disposition de la riposte au sida en 2009, montant auquel il manque 10 milliards pour couvrir les besoins en 2010, déplore Onusida.
Par région, l'Afrique subsaharienne demeure la plus touchée avec plus des deux tiers (67 %) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72 %) des décès liés au sida en 2009, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours l'an dernier le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 25,9 dans la population adulte.
Toutefois, dans 22 pays d'Afrique subsaharienne, le taux d'incidence du VIH a diminué de plus de 25 % entre 2001 et 2009.
IMPORTANTES VARIATIONS RÉGIONALES
Et parmi les cinq pays d'Afrique subsaharienne où l'épidémie est la plus importante, quatre (Afrique du Sud, Ethiopie, Zambie et Zimbabwe) ont réduit les infections de plus de 25 % entre 2001 et 2009, tandis que l'épidémie au Nigeria s'est stabilisée.
En Asie, l'épidémie de VIH demeure "stable" avec 4,9 millions de personnes vivant avec le virus, un chiffre qui n'a pratiquement pas changé en cinq ans, grâce notamment aux efforts de prévention de la transmission mère-enfant, relève le rapport.
Mais les "tendances générales de l'épidémie masquent d'importantes variations" dans la région asiatique. En Chine, par exemple, 5 des 22 provinces du pays abritent 53 % des personnes vivant avec le sida. Et tandis qu'en Inde, Népal et Thaïlande, le taux d'incidence des nouvelles infections a baissé de plus de 25 % entre 2001 et 2009, il a augmenté de plus de 25 % au Bangladesh et aux Philippines.
Par ailleurs, en Europe orientale et Asie centrale, le nombre de nouvelles infections (1,4 million) a pratiquement triplé entre 2000 et 2009, la Russie et l'Ukraine concentrant près de 90 % des nouveaux cas.
Source lemonde.fr
la pilule a 50 ans
En 1960, la première pilule contraceptive est mise sur le marché aux États-Unis. Une révolution pour la sexualité des femmes (mais aussi des hommes, auprès de qui la chute du risque de grossesse, n'était pas passée inaperçue). Le minuscule comprimé est introduit en Europe l'année suivante, par le chercheur allemand Ernst Schering.
Un demi-siècle plus tard, quelque 200 historiens affirmeront que cette découverte aura eu plus d'impact sur la société que la théorie de la relativité d'Einstein, ou la bombe nucléaire. Il est vrai qu'à une époque ou la minijupe est à la mode et ou le slogan de la jeunesse mondiale n'est autre que "faites l'amour, pas la guerre", l'arrivée de la pilule révolutionne les moeurs : les femmes sont désormais en mesure de contrôler leur fécondité et s'épanouir sexuellement. L'émancipation sera d'ailleurs tout autant sexuelle que morale.
Au début, les médecins ne prescrivent la contraception orale qu'aux femmes mariées. Mais dès qu'un magazine publie la liste des médecins la prescrivant aux femmes célibataires, les cabinets de ces derniers sont envahis. Un symbole est né.
Pour célébrer les cinquante ans de la pilule, Arte a diffusé un documentaire de 43 minutes qui revient sur ces cinq décennies de combat. Le film de Michaela Kirst retrace les années 1950, lorsque l'Autrichien Carl Djerassi travaille sur la racine du yam, igname du Mexique, dont il tire une hormone de synthèse, base du premier contraceptif oral développé en 1960 par l'équipe de Gregory Pincus, puis les années de combat pour la grossesse choisie et fait le point sur la contraception d'aujourd'hui.
La pilule est utilisée par 100 millions de femmes dans le monde.
Un demi-siècle plus tard, quelque 200 historiens affirmeront que cette découverte aura eu plus d'impact sur la société que la théorie de la relativité d'Einstein, ou la bombe nucléaire. Il est vrai qu'à une époque ou la minijupe est à la mode et ou le slogan de la jeunesse mondiale n'est autre que "faites l'amour, pas la guerre", l'arrivée de la pilule révolutionne les moeurs : les femmes sont désormais en mesure de contrôler leur fécondité et s'épanouir sexuellement. L'émancipation sera d'ailleurs tout autant sexuelle que morale.
Au début, les médecins ne prescrivent la contraception orale qu'aux femmes mariées. Mais dès qu'un magazine publie la liste des médecins la prescrivant aux femmes célibataires, les cabinets de ces derniers sont envahis. Un symbole est né.
Pour célébrer les cinquante ans de la pilule, Arte a diffusé un documentaire de 43 minutes qui revient sur ces cinq décennies de combat. Le film de Michaela Kirst retrace les années 1950, lorsque l'Autrichien Carl Djerassi travaille sur la racine du yam, igname du Mexique, dont il tire une hormone de synthèse, base du premier contraceptif oral développé en 1960 par l'équipe de Gregory Pincus, puis les années de combat pour la grossesse choisie et fait le point sur la contraception d'aujourd'hui.
La pilule est utilisée par 100 millions de femmes dans le monde.
vendredi 19 novembre 2010
yoshkar-ola, 1995
jeudi 18 novembre 2010
mercredi 17 novembre 2010
brunes/blondes
Extraits de films, archives télévisuelles, photographies, tableaux, et courts métrages inédits réalisés par de grands réalisateurs internationaux: l’exposition Brune/Blonde met à l’honneur le thème de la chevelure féminine pendant trois mois à la Cinémathèque.
Rythmée par de nombreuses projections d’extraits de films, l’exposition Brune/Blonde, conçue par Alain Bergala, a pour centre de gravité le cinéma et ses actrices mythiques: brunes et blondes, sans oublier les rousses; cheveux courts ou cheveux longs; voilées ou sensuelles. Le cinéma et ses cinéastes engagés dans la recherche d’une forme où le corps s’expose. Le cinéma et la représentation de la chevelure, car celle-ci est inextricablement liée à la sphère du désir, le lieu du vertige amoureux. Avec pour emblème le chignon en spirale de Kim Novak dans Vertigo d'Alfred Hitchcock, revisité trente ans après par David Lynch dans Lost Highway.
Suivant des axes aussi bien esthétiques que thématiques, l’exposition se divise en cinq parties intitulées :
Le Mythe
Histoire & Géographie de la chevelure
Les Gestes de la chevelure
La Chevelure au coeur de la fiction (rivales, métamorphose, travestissement, relique)
Vers l’abstraction (cheveu-matière)
À chaque instant de son parcours, l’exposition mettra en regard le cinéma classique et le cinéma de la marge, le cinéma d’Occident et le cinéma d’Orient, le cinéma d’hier (Buñuel, Hawks, Antonioni, Fuller, Bergman…) et le cinéma d’aujourd’hui (Wong Kar-waï, Kiarostami, Godard…). Des rapprochements stimulants, des collusions même, qui n’empêchent pas l’exposition de se soucier aussi de la chronologie et de permettre au visiteur d’acquérir des repères historiques.
Quand il s’agit par exemple de montrer l’évolution, dans le cinéma hollywoodien, de la blonde, reléguée jusqu’aux années 30 aux rôles d’épouse fidèle, avant de devenir durant la décennie suivante la vamp tentatrice.
Des archives télévisuelles rares
Dans cette profusion organisée d’images en mouvement, l’exposition prendra également le parti de mettre en valeur de nombreuses d’archives télévisuelles rares évoquant, au sein de diverses aires culturelles (USA, Russie soviétique, Allemagne, Egypte, Afrique francophone, Japon…), l’influence de l’imaginaire cinématographique sur la société. Les cinéastes, grands pourvoyeurs d’icônes, façonnent les actrices, et inventent des styles qui guidèrent la mode de générations entières. Les cheveux courts dans les années 20 (Louise Brooks), les chevelures platinées dans les années 30 (Jean Harlow), les teintures rousses flamboyantes dans les années 40 (Rita Hayworth), les coiffures lâchées à la Brigitte Bardot dans les années 50, les coupes androgynes à la Jean Seberg dans les années 60, la blondeur souveraine de Catherine Deneuve ou les provocations capillaires façon Madone latine de Penélope Cruz, choisie pour illustrer l’affiche de cette exposition.
Brune/Blonde montrera les interactions conscientes et inconscientes que le cinéma entretient avec les autres arts dans la représentation de la beauté et du mystère féminin. Le cinéma ne s’est jamais privé de déployer dans la durée les gestuelles liées à la chevelure, dont de nombreux peintres, sculpteurs et photographes ont immortalisé la grâce. Des filiations esthétiques inattendues seront proposées au visiteur, rendues tangibles dans un parcours riche en oeuvres d’art. À côté des projections de films, une peinture Pop (McDermott & McGough) dialoguera avec une gouache préraphaélite (Dante Gabriel Rossetti), des lithographies Art Nouveau (Mucha) rimeront avec une peinture surréaliste (Paul Delvaux), une sculpture en br onze du XIX e siècle (Auguste Rodin) sera à proximité de photographies noir et blanc minimalistes (Francesca Woodman, Edouard Boubat), tandis que des installationscontemporaines surprendront le visiteur (Marie Drouet, Alice Anderson).
Avec un coup de projecteur tout particulier sur l’attrait des arts du XXe siècle (dont le cinéma) à réinterpréter des figures mythologiques telles qu’Ophélie, Lilith, la Méduse, Mélisande, ou Rapunzel.
L’exposition permettra enfin au visiteur de découvrir, en exclusivité dans une petite salle de cinéma conçue pour l’occasion, des courts-métrages inédits réalisés sur le thème Brune/Blonde, par six cinéastes contemporains, qui nous livrent leur vision de la chevelure féminine : Abbas Kiarostami, Isild Le Besco, Pablo Trapero, Yousry Nasrallah, Nobuhiro Suwa, Abderrahmane Sissako.
Dommage que l'affiche soit si peu élégante comparée au sujet traité. C'est l'avis d'Encore.
Source cinematheque.fr
Rythmée par de nombreuses projections d’extraits de films, l’exposition Brune/Blonde, conçue par Alain Bergala, a pour centre de gravité le cinéma et ses actrices mythiques: brunes et blondes, sans oublier les rousses; cheveux courts ou cheveux longs; voilées ou sensuelles. Le cinéma et ses cinéastes engagés dans la recherche d’une forme où le corps s’expose. Le cinéma et la représentation de la chevelure, car celle-ci est inextricablement liée à la sphère du désir, le lieu du vertige amoureux. Avec pour emblème le chignon en spirale de Kim Novak dans Vertigo d'Alfred Hitchcock, revisité trente ans après par David Lynch dans Lost Highway.
Suivant des axes aussi bien esthétiques que thématiques, l’exposition se divise en cinq parties intitulées :
Le Mythe
Histoire & Géographie de la chevelure
Les Gestes de la chevelure
La Chevelure au coeur de la fiction (rivales, métamorphose, travestissement, relique)
Vers l’abstraction (cheveu-matière)
À chaque instant de son parcours, l’exposition mettra en regard le cinéma classique et le cinéma de la marge, le cinéma d’Occident et le cinéma d’Orient, le cinéma d’hier (Buñuel, Hawks, Antonioni, Fuller, Bergman…) et le cinéma d’aujourd’hui (Wong Kar-waï, Kiarostami, Godard…). Des rapprochements stimulants, des collusions même, qui n’empêchent pas l’exposition de se soucier aussi de la chronologie et de permettre au visiteur d’acquérir des repères historiques.
Quand il s’agit par exemple de montrer l’évolution, dans le cinéma hollywoodien, de la blonde, reléguée jusqu’aux années 30 aux rôles d’épouse fidèle, avant de devenir durant la décennie suivante la vamp tentatrice.
Des archives télévisuelles rares
Dans cette profusion organisée d’images en mouvement, l’exposition prendra également le parti de mettre en valeur de nombreuses d’archives télévisuelles rares évoquant, au sein de diverses aires culturelles (USA, Russie soviétique, Allemagne, Egypte, Afrique francophone, Japon…), l’influence de l’imaginaire cinématographique sur la société. Les cinéastes, grands pourvoyeurs d’icônes, façonnent les actrices, et inventent des styles qui guidèrent la mode de générations entières. Les cheveux courts dans les années 20 (Louise Brooks), les chevelures platinées dans les années 30 (Jean Harlow), les teintures rousses flamboyantes dans les années 40 (Rita Hayworth), les coiffures lâchées à la Brigitte Bardot dans les années 50, les coupes androgynes à la Jean Seberg dans les années 60, la blondeur souveraine de Catherine Deneuve ou les provocations capillaires façon Madone latine de Penélope Cruz, choisie pour illustrer l’affiche de cette exposition.
Brune/Blonde montrera les interactions conscientes et inconscientes que le cinéma entretient avec les autres arts dans la représentation de la beauté et du mystère féminin. Le cinéma ne s’est jamais privé de déployer dans la durée les gestuelles liées à la chevelure, dont de nombreux peintres, sculpteurs et photographes ont immortalisé la grâce. Des filiations esthétiques inattendues seront proposées au visiteur, rendues tangibles dans un parcours riche en oeuvres d’art. À côté des projections de films, une peinture Pop (McDermott & McGough) dialoguera avec une gouache préraphaélite (Dante Gabriel Rossetti), des lithographies Art Nouveau (Mucha) rimeront avec une peinture surréaliste (Paul Delvaux), une sculpture en br onze du XIX e siècle (Auguste Rodin) sera à proximité de photographies noir et blanc minimalistes (Francesca Woodman, Edouard Boubat), tandis que des installationscontemporaines surprendront le visiteur (Marie Drouet, Alice Anderson).
Avec un coup de projecteur tout particulier sur l’attrait des arts du XXe siècle (dont le cinéma) à réinterpréter des figures mythologiques telles qu’Ophélie, Lilith, la Méduse, Mélisande, ou Rapunzel.
L’exposition permettra enfin au visiteur de découvrir, en exclusivité dans une petite salle de cinéma conçue pour l’occasion, des courts-métrages inédits réalisés sur le thème Brune/Blonde, par six cinéastes contemporains, qui nous livrent leur vision de la chevelure féminine : Abbas Kiarostami, Isild Le Besco, Pablo Trapero, Yousry Nasrallah, Nobuhiro Suwa, Abderrahmane Sissako.
Dommage que l'affiche soit si peu élégante comparée au sujet traité. C'est l'avis d'Encore.
Source cinematheque.fr
faites le mur...et pas que
Banksy est un artiste graffeur britannique de réputation mondiale. Il est connu entre autres pour ses oeuvres sur le mur qui sépare la Palestine et Israël et pour ses installations décalées dans les grands musées.
Polémique actuellement autour du "10 Downing Street" à Londres, maison du premier ministre britannique David Cameron. L'artiste y aurait peint 2 couilles de chaque côté de la porte. Le mystère reste entier, est-ce signé de sa main ou pas?... Rien sur son site à ce sujet.
Ce qui ne faut en tout cas pas louper, et ça c'est de lui on en est certain, c'est son tout premier film "Faites le mur", qui raconte l’histoire de Thierry Guetta, un français excentrique qui se reconverti en documentariste en suivant les traces des maîtres du Street Art.
Sortie nationale le 15 décembre 2010.
les trois grâces
Les Trois Grâces, considéré comme un des chefs d’oeuvre de la Renaissance, est mis en vente par son propriétaire. Le Louvre, qui souhaite l’acquérir, a lancé un appel aux dons privés. Réservé tout d’abord aux entreprises, cet appel est étendu depuis peu aux particuliers. Le musée a créé pour l’occasion un site Internet spécialement dédié à cette souscription.
Inédit? Pas tout à fait. Une telle opération avait déjà eu lieu pour l’acquisition du Saint Thomas par Georges de La Tour, en 1998, mais à l’époque l’appel à souscription avait été lancé par la DMF (Direction des Musées de France). C’est donc bien une première pour le musée parisien en tant qu’entité à part entière, d’expérimenter ce type d’opération.
Jamais dévoilé au public, le tableau est détenu depuis 1932 par le même propriétaire en France, qui en réclame 4 millions d’euros. Pour l’heure, le musée a réuni les trois quarts de cette somme. L’institution a donc décidé de faire appel au mécénat, pour trouver le million d’euros restant, pratique fréquente à l’étranger.
Pour que ce futur "trésor national" - selon le Louvre - intègre les collections du musée, il faut que la totalité de la somme soit versée avant le 31 janvier 2011.
Ce petit tableau de l’allemand Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553) montre trois jeunes femmes nues sur un fond sombre. Il s’agit probablement d’une commande faite au peintre. Quant à l’identité des trois jeunes femmes, elle reste encore mystérieuse: «S’agit-il des Trois Grâces comme le suggère le titre du tableau, ou comme certains spécialistes le pensent d’une représentation allégorique de la Charité, de l’Amitié et de la Fidélité(...) Le trouble est renforcé par les postures étonnantes de chacune des jeunes filles», souligne le site dans sa présentation du tableau.
Le président du Louvre, Henri Loyrette, se montre convaincu en outre que ce tableau "peut devenir une sorte d’icône" du Musée. "C’est une oeuvre qui est à la fois amusante, qui est troublante, mystérieuse, qui est d’une grande sensualité", poursuit-il.
Source libération.fr
samedi 13 novembre 2010
damn flippin good
la pluie dehors, feu de cheminée, peau de bête, elvis, thé chaud, un paquet d'american spirit...what else?
alors on remet la version longue
Comme un air de "Diabolo Menthe", le regard blue jean...et merci à Ema pour cette drôle de fb fan page (et pourtant elle sait que je ne suis pas fan du réseau social de notre triste siècle).
dolce vita
Avec le soutien de la Film Foundation de Martin Scorsese et de la griffe Gucci, le chef-d'oeuvre magistralement restauré de Fellini a retrouvé son éclat.
Excommuniée à sa sortie par le Vatican, La Dolce Vita est devenue, cinquante ans plus tard, un monument du cinéma. Mais un monument en péril. La pellicule originale s'étant dégradée, les copies de copie réduisaient cette fresque de trois heures, tournée surtout la nuit, à un palpitant jeu d'ombres. Après 6 000 heures de nettoyage numérique, la restauration accomplie par Martin Scorsese et sa Film Foundation vient de lui rendre son éclat, avec des images qu'on dirait sculptées. Une réussite de plus à l'actif de cet organisme, administré par de grands cinéastes (Francis Ford Coppola, George Lucas...), et qui a déjà sauvé cinq chefs-d'oeuvre (dont Senso et Le Guépard, de Visconti...). Scorsese justifie son choix : "Les films de Fellini ont ouvert aux réalisateurs de multiples voies." Le soutien massif - 1,5 million de dollars au total - apporté par Gucci à la Film Foundation va presque de soi. L'âge d'or de la marque coïncide avec la dolce vita, cette époque (les années 1950 et 1960) où Rome, vitrine du miracle italien, s'étourdissait de fêtes luxueuses. Dans le film, les errances de Mastroianni, journaliste people aux lunettes noires au volant d'un cabriolet nain, ballotté de raout en fiesta, de femme en femme, transposent des faits réels - orgies, rixes et meurtres défrayaient le Tout-Rome - que Fellini a édulcorés. Les terrasses de la via Veneto ralliaient ces "incouchables" autour des acteurs américains - souvent chaussés par Gucci, comme Burt Lancaster ou Audrey Hepburn - venus tourner à Cinecitta. Festival de toilettes couture, de blagues idiotes et d'éclats puérils, la Rome huppée de Fellini s'offre aux essaims des paparazzis, vrais héros du film. Directrice de la création de Gucci, Frida Giannini souligne combien celui-ci "a ouvert la voie à un nouveau monde, où règne l'obsession du style, de la mode et de la célébrité." Dans La Dolce Vita, le seul détail daté serait-il l'insouciance ?
Source l'express.fr
vendredi 12 novembre 2010
vive la grande-bretagne!
L'herpès génital, la gonorhée, les chlamydia, ça ne donne pas trop envie. Mais au Royaume-Uni, il faut croire que si, puisque ces infections sexuellement transmissibles augmentent d'année en année chez les jeunes britanniques. Lorsque les symptômes apparaissent la gêne empêche souvent d'en parler ou de consulter. C'est pourquoi en Grande-Bretagne, terre de pudeur, on pourra bientôt consulter de chez soi, tranquillement, sur son téléphone portable ou son ordinateur. Finis les examens désagréables et gênant.
Le projet est mené par l'Université de Londres. L'idée est de pouvoir acheter en pharmacie ou dans un distributeur, pour une somme modique, une micro-plaquette où l'on déposera un peu d'urine ou de salive. En quelques minutes, on reçoit un diagnostic et, si l'on est vraiment malade, l'adresse de l'endroit le plus proche pour se soigner. Si l'idée est bonne, l'article du Guardian ne dit pas quand elle sera mise en place. Or, il y a urgence: le Royaume-Uni est le pays d'Europe où l'on trouve le plus de jeunes infectés et de mineures enceintes, deux taux qui ne cessent d'augmenter. Environ deux tiers des infectés ont moins de 25 ans, voire moins de 20 ans pour les femmes.
Le projet est mené par l'Université de Londres. L'idée est de pouvoir acheter en pharmacie ou dans un distributeur, pour une somme modique, une micro-plaquette où l'on déposera un peu d'urine ou de salive. En quelques minutes, on reçoit un diagnostic et, si l'on est vraiment malade, l'adresse de l'endroit le plus proche pour se soigner. Si l'idée est bonne, l'article du Guardian ne dit pas quand elle sera mise en place. Or, il y a urgence: le Royaume-Uni est le pays d'Europe où l'on trouve le plus de jeunes infectés et de mineures enceintes, deux taux qui ne cessent d'augmenter. Environ deux tiers des infectés ont moins de 25 ans, voire moins de 20 ans pour les femmes.
vive la pologne!
Un entreprise polonaise a mis en vente un calendrier sexy et glamour pour vendre des cercueils.
Alors que Cofani Funebri, un funérarium italien, a récemment dévoilé un calendrier sexy, c'est au tour de Lindner, une entreprise fabriquant des cercueils. En effet, pour mettre en valeur ses fabrications, cette société polonaise a décidé de créer un calendrier "sexy et glamour", tout en faisant référence à des films célèbres...
Ainsi, certaines scènes représentées rappellent (selon la société) quelques oeuvres célèbres tels que James Bond, The GodFather, ou encore Reservoir Dogs. Pour Bartek Lindner, le porte-parole de l'entreprise, ce calendrier représente "un peu Hollywood avec un côté sombre." A noter que l'édition 2010, vendue en fin d'année dernière, s'était écoulée à plus de 3 000 exemplaires.
C'est totalement affreux mais c'est drôle.
Alors que Cofani Funebri, un funérarium italien, a récemment dévoilé un calendrier sexy, c'est au tour de Lindner, une entreprise fabriquant des cercueils. En effet, pour mettre en valeur ses fabrications, cette société polonaise a décidé de créer un calendrier "sexy et glamour", tout en faisant référence à des films célèbres...
Ainsi, certaines scènes représentées rappellent (selon la société) quelques oeuvres célèbres tels que James Bond, The GodFather, ou encore Reservoir Dogs. Pour Bartek Lindner, le porte-parole de l'entreprise, ce calendrier représente "un peu Hollywood avec un côté sombre." A noter que l'édition 2010, vendue en fin d'année dernière, s'était écoulée à plus de 3 000 exemplaires.
C'est totalement affreux mais c'est drôle.
à poil...
La slameuse Cam aka "Cam l'artiste" en toute modestie, a fait le pari de démarcher les maisons de disque de Paris uniquement vêtue d'un string.
Qu' imaginer de novateur, de bon goût et subtile pour se faire une place au soleil. La slameuse pour éviter des mois de galère, a décidé, le 27 octobre dernier, de frapper à la porte des plus grandes majors parisiennes. Mais pour se faire remarquer, elle n'a pas décidé de mettre en avant sa musique... mais sa plastique.
En effet, "Cam l'artiste" est arrivée dans les immeubles avec pour seul habit un ravissant string ficelle blanc. Une opération marketing rudement menée puisque la jeune slameuse a été accueillie à bras ouvert dans la plupart des maisons de disque. Afin de se faire également connaître sur Internet, la scène a été filmée et est visible sur dailymotion.
Encore a tout de même pris le temps d'écouter son travail et vous laisse seul juge...
Pour avant goût, cette magnifique petite photo illustrant sa page myspace, notons un joli et raffiné stylisme.
A quand le lap dance en combi de ski...on se le demande.
Fait tout de même un peu froid en ce moment non?
ah 2010...no comment
Un réalisateur a imaginé ce que pourrait être une vie entière sur le plus grand réseau social du monde.
Ouvert à tous en 2006, Facebook fait aujourd'hui partie intégrante de la vie de 500 millions de personnes, et nombreux sont ceux qui actualisent chaque jour leur profil. Mais savez-vous à quoi ressemblera le votre dans 50 ans ? C'est ce qu'a essayé d'imaginer le réalisateur Maxime Luère, dans un court-métrage qui retrace en 2 minutes la vie d'Alex Droner, un personnage factice créé pour l'occasion.
De la création de son compte à la déconnexion plusieurs dizaines d'années plus tard, le petit film retrace la vie entière de l'homme sur Facebook. Le nombre d'amis, les couples, les pokes, l'annonce du mariage, ou encore les photos des enfants, tout est passé au crible. Mise en ligne il y a deux jours, la vidéo a été visionnée plus de 500 000 fois sur YouTube.
Encore vous conseille plutôt de relire 24 heures de la vie d'une femme, Jours tranquilles à Clichy ou bien de remater The way we were, Georgia, Je vous aime, Vincent, François, Paul... et les autres, Nous ne vieilliront pas ensemble etc etc...à vous de voir...
Ouvert à tous en 2006, Facebook fait aujourd'hui partie intégrante de la vie de 500 millions de personnes, et nombreux sont ceux qui actualisent chaque jour leur profil. Mais savez-vous à quoi ressemblera le votre dans 50 ans ? C'est ce qu'a essayé d'imaginer le réalisateur Maxime Luère, dans un court-métrage qui retrace en 2 minutes la vie d'Alex Droner, un personnage factice créé pour l'occasion.
De la création de son compte à la déconnexion plusieurs dizaines d'années plus tard, le petit film retrace la vie entière de l'homme sur Facebook. Le nombre d'amis, les couples, les pokes, l'annonce du mariage, ou encore les photos des enfants, tout est passé au crible. Mise en ligne il y a deux jours, la vidéo a été visionnée plus de 500 000 fois sur YouTube.
Encore vous conseille plutôt de relire 24 heures de la vie d'une femme, Jours tranquilles à Clichy ou bien de remater The way we were, Georgia, Je vous aime, Vincent, François, Paul... et les autres, Nous ne vieilliront pas ensemble etc etc...à vous de voir...
on vomit tout de suite ou bien
Le livre s'appelle "Le Guide du pédophile pour l'amour et le plaisir : un code de conduite pour les amoureux des enfants" et il est signé Philip R. Greaves II.
On peut comprendre que de nombreux internautes, en le découvrant sur Amazon, se soient étranglés. Le distributeur a d'abord refusé de le retirer de la vente, avant de changer d'avis, sous la menace du boycott.
Vendu 4,79 dollars, ce livre électronique, édité à compte d'auteur, donne des conseils aux pédophiles. L'auteur explique:
"Mon but est de rendre les situations pédophiles plus sûres pour les jeunes qui y sont impliqués, en établissant des règles que les adultes doivent suivre. J'espère aboutir à cela en faisant appel à la bonne part des pédophiles, avec l'espoir que leur comportement conduira à réduire la haine qui les vise et peut-être à des condamnations plus légères, s'ils sont arrêtés."
Des lecteurs choqués ont lancé, au début de la semaine, une campagne de boycott d'Amazon, sur Twitter notamment. Amazon a commencé à défendre le livre, mercredi, au nom de la liberté d'expression :
"Amazon estime que ne pas vendre certains livres simplement parce que l'on juge leur message condamnable, relève de la censure. Amazon ne soutient pas les actes criminels et n'en fait pas la promotion, mais nous soutenons le droit de quiconque de prendre librement ses décisions d'achat."
Pédophilie, négationnisme… Encore a la nausée.
En 2002 déjà, Amazon avait défendu, au nom de la liberté d'expression, la vente d'un autre livre faisant l'apologie des relations sexuelles entre adultes et enfants, "Understanding Loved Boys and Boylovers". Il est toujours en vente.
Mais les arguments de la firme sont fragilisés par une politique éditoriale incohérente : on trouve sur Amazon des guides pédophiles ou des livres niant l'existence des chambres à gaz, mais les publications pornographiques y sont proscrites…
Finalement, ce jeudi matin, "Le Guide du pédophile" a disparu du site Amazon.com. Et c'est tant mieux.
De très nombreux commentaires indignés avaient été publiés dans l'espace dédié aux critiques des internautes. Au milieu d'eux, ce pastiche des commentaires élogieux que l'on croise fréquemment sur le site:
"Je ne remercierai jamais assez Amazon pour cette grande œuvre de littérature destinée à ceux qui, parmi nous, ont des "goûts spéciaux".
Les instructions et les images du guide étaient extrêmement éclairantes et m'ont conduit, moi et mon partenaire, à une expérience merveilleuse. Merci de protéger la liberté d'expression, Amazon."
Source AFP.
On peut comprendre que de nombreux internautes, en le découvrant sur Amazon, se soient étranglés. Le distributeur a d'abord refusé de le retirer de la vente, avant de changer d'avis, sous la menace du boycott.
Vendu 4,79 dollars, ce livre électronique, édité à compte d'auteur, donne des conseils aux pédophiles. L'auteur explique:
"Mon but est de rendre les situations pédophiles plus sûres pour les jeunes qui y sont impliqués, en établissant des règles que les adultes doivent suivre. J'espère aboutir à cela en faisant appel à la bonne part des pédophiles, avec l'espoir que leur comportement conduira à réduire la haine qui les vise et peut-être à des condamnations plus légères, s'ils sont arrêtés."
Des lecteurs choqués ont lancé, au début de la semaine, une campagne de boycott d'Amazon, sur Twitter notamment. Amazon a commencé à défendre le livre, mercredi, au nom de la liberté d'expression :
"Amazon estime que ne pas vendre certains livres simplement parce que l'on juge leur message condamnable, relève de la censure. Amazon ne soutient pas les actes criminels et n'en fait pas la promotion, mais nous soutenons le droit de quiconque de prendre librement ses décisions d'achat."
Pédophilie, négationnisme… Encore a la nausée.
En 2002 déjà, Amazon avait défendu, au nom de la liberté d'expression, la vente d'un autre livre faisant l'apologie des relations sexuelles entre adultes et enfants, "Understanding Loved Boys and Boylovers". Il est toujours en vente.
Mais les arguments de la firme sont fragilisés par une politique éditoriale incohérente : on trouve sur Amazon des guides pédophiles ou des livres niant l'existence des chambres à gaz, mais les publications pornographiques y sont proscrites…
Finalement, ce jeudi matin, "Le Guide du pédophile" a disparu du site Amazon.com. Et c'est tant mieux.
De très nombreux commentaires indignés avaient été publiés dans l'espace dédié aux critiques des internautes. Au milieu d'eux, ce pastiche des commentaires élogieux que l'on croise fréquemment sur le site:
"Je ne remercierai jamais assez Amazon pour cette grande œuvre de littérature destinée à ceux qui, parmi nous, ont des "goûts spéciaux".
Les instructions et les images du guide étaient extrêmement éclairantes et m'ont conduit, moi et mon partenaire, à une expérience merveilleuse. Merci de protéger la liberté d'expression, Amazon."
Source AFP.
jeudi 11 novembre 2010
ohhh... all right
lundi 8 novembre 2010
apocalypse bebi
vendredi 5 novembre 2010
miss m
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