Les amateurs de pop musique connaissent le glam-rock, dont les interprètes se produisaient sur scène dans les tenues les plus extravagantes. Or, au début des années 1970, ce style excentrique s’est aussi manifesté dans les arts plastiques. Il explose simultanément en Angleterre et aux États-Unis. Une vaste exposition à la Tate de Liverpool en retrace la brève existence. C’est une première. Présentation riche d’une centaine de tableaux, de vidéos, de photographies, d’installations, de performances reconstituées. À travers les salles de la Tate, on croise : David Hockney, Nan Goldin, Richard Hamilton, Cindy Sherman, David Bowie, Bryan Ferry, Marc Bolan et quantité d’artistes qui nous sont moins connus de ce côté de la Manche. N’oublions pas Andy Warhol. Il est là évidemment. C’est un pionnier du genre.
lundi 8 avril 2013
pets by marta stysiak
C'est pas joli joli mais on aime bien. Série intitulée "with" de la photographe polonaise Marta Stysiak.
glam
Les amateurs de pop musique connaissent le glam-rock, dont les interprètes se produisaient sur scène dans les tenues les plus extravagantes. Or, au début des années 1970, ce style excentrique s’est aussi manifesté dans les arts plastiques. Il explose simultanément en Angleterre et aux États-Unis. Une vaste exposition à la Tate de Liverpool en retrace la brève existence. C’est une première. Présentation riche d’une centaine de tableaux, de vidéos, de photographies, d’installations, de performances reconstituées. À travers les salles de la Tate, on croise : David Hockney, Nan Goldin, Richard Hamilton, Cindy Sherman, David Bowie, Bryan Ferry, Marc Bolan et quantité d’artistes qui nous sont moins connus de ce côté de la Manche. N’oublions pas Andy Warhol. Il est là évidemment. C’est un pionnier du genre.
vendredi 5 avril 2013
mercredi 30 janvier 2013
diana michener
"Dans l’obscurité la plus profonde, il est impossible de savoir quel est notre degré de sécurité et quels objets nous entourent… "
Edmund Burke
Dans ses photographies grand format, prises depuis une dizaine d’années, Diana Michener explore l’aspect sombre de l’amour. Bien qu’elles soient incontestablement figuratives, ses images se situent aux frontières de l’abstraction. Ces photographies en noir et blanc de corps entrelacés sont intentionnellement ambiguës, et même empreintes d’une certaine violence : ces couples sont-ils en train de faire l’amour ou sur le point de mourir, submergés sous l’eau ou flottant dans l’espace ? L’artiste s’approprie l’étude de nu, questionnée par les peintres depuis des siècles, au profit du flou, du grain, du bougé et du grand angle, pour que ses prises de vue sensuelles évoquent également un sentiment d’angoisse, et parfois de menace.
Dans les photographies de Diana Michener, des éléments symboliques créent des récits intemporels pour explorer des thèmes complexes tels que la mortalité, l’identité, la cruauté, la sérénité ou le ravissement. Ses images, comme de signifiants contemplatifs qui brouillent la distinction entre l’éphémère et l’éternel, engagent le spectateur dans un processus d’introspection bouleversant.
L’artiste dit de son travail : "Je sais que je regarde des choses que beaucoup n’ont jamais regardées, que je dévoile des images que d’autres n’ont peut-être jamais vues, mais je ne le fais pas pour choquer ou pour heurter, simplement pour illuminer. Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté. Je pense que mon oeuvre se lie à l’émerveillement - à mon enchantement devant cette capacité étonnante de survie qu’a l’organisme humain. Je suis vraiment émue par cette férocité".
Source mep-fr.org
sexe à sundance
Le sexe et le désir, de l'adolescence à la maturité, ont été parmi les thèmes récurrents de cette 29ème édition, dans les sélections de fictions comme de documentaire.
D'après John Cooper directeur du festival "il est indéniable que la sélection de cette année se penche largement sur les questions sexuelles. Les cinéastes s'intéressent au sexe comme pouvoir, et comme désir et besoin humain basique, d'un point de vue aussi bien masculin que féminin". Et d'ajouter : "j'attribue cela au fait que les cinéastes indépendants ont toujours été les premiers à s'intéresser aux nouvelles idées et interrogations, même sur les sujets tabous".
Dans Lovelace, Rob Epstein et Jeffrey Friedman reviennent sur le film-phénomène Gorge profonde (1972), avec Amanda Seyfried dans le rôle de l'actrice porno Linda Lovelace. Liz W. Garcia, avec The Lifeguard, se penche sur la liaison dangereuse entre une surveillante de piscine et un adolescent. Dans Interior. Leather Bar, l'acteur et réalisateur James Franco a réimaginé et recréé, avec le réalisateur Travis Mathews, les images censurées du film de William Friedkin, Cruising (La Chasse) (1980), dans lequel Al Pacino jouait un policier inflitré dans le monde sado-masochiste homosexuel new-yorkais – la commission de classification avait à l'époque coupé 40 minutes du film en raison de leur caractère "sexuellement explicite".
Du côté des documentaires, à noter celui de Freida Mock, Anita, un portrait d'Anita Hill qui a accusé Clarence Thomas, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, de harcèlement sexuel.
- Prix spécial du Jury pour un documentaire étranger: "Pussy Riot: a Punk Prayer" (Anglo-Russe).
-L’acteur Joseph Gordon-Levitt, qui est passé derrière la caméra pour raconter les déboires sexuels d’un Don Juan moderne n'est pas sans reste. Le comédien incarne un jeune homme incapable d'entretenir de bonnes relations avec les femmes, à cause de son addiction aux films pornos, avant que sa rencontre avec Scarlett Johansson et Julianne Moore change son point de vue. Joseph Gordon-Levitt est reparti du festival sans récompense, mais avec un chèque de quatre millions de dollars en poche, signé par Relativity Media pour la distribution du film. D’après le magazine Première, la bataille a été âpre avec les distributeurs CBS Films, Lionsgate et The Weinstein Company.
Source lemonde.fr
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