mercredi 30 janvier 2013

sexe à sundance


Le sexe et le désir, de l'adolescence à la maturité, ont été parmi les thèmes récurrents de cette 29ème édition, dans les sélections de fictions comme de documentaire.
D'après John Cooper directeur du festival "il est indéniable que la sélection de cette année se penche largement sur les questions sexuelles. Les cinéastes s'intéressent au sexe comme pouvoir, et comme désir et besoin humain basique, d'un point de vue aussi bien masculin que féminin". Et d'ajouter : "j'attribue cela au fait que les cinéastes indépendants ont toujours été les premiers à s'intéresser aux nouvelles idées et interrogations, même sur les sujets tabous".
Dans LovelaceRob Epstein et Jeffrey Friedman reviennent sur le film-phénomène Gorge profonde (1972), avec Amanda Seyfried dans le rôle de l'actrice porno Linda Lovelace. Liz W. Garcia, avec The Lifeguard, se penche sur la liaison dangereuse entre une surveillante de piscine et un adolescent. Dans Interior. Leather Bar, l'acteur et réalisateur James Franco a réimaginé et recréé, avec le réalisateur Travis Mathews, les images censurées du film de William FriedkinCruising (La Chasse) (1980), dans lequel Al Pacino jouait un policier inflitré dans le monde sado-masochiste homosexuel new-yorkais – la commission de classification avait à l'époque coupé 40 minutes du film en raison de leur caractère "sexuellement explicite".
Du côté des documentaires, à noter celui de Freida MockAnita, un portrait d'Anita Hill qui a accusé Clarence Thomas, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, de harcèlement sexuel.

- Prix spécial du Jury pour un documentaire étranger: "Pussy Riot: a Punk Prayer" (Anglo-Russe).

-L’acteur Joseph Gordon-Levitt, qui est passé derrière la caméra pour raconter les déboires sexuels d’un Don Juan moderne n'est pas sans reste. Le comédien incarne un jeune homme incapable d'entretenir de bonnes relations avec les femmes, à cause de son addiction aux films pornos, avant que sa rencontre avec Scarlett Johansson et Julianne Moore change son point de vue. Joseph Gordon-Levitt est reparti du festival sans récompense, mais avec un chèque de quatre millions de dollars en poche, signé par Relativity Media pour la distribution du film. D’après le magazine Première, la bataille a été âpre avec les distributeurs CBS Films, Lionsgate et The Weinstein Company.


Source lemonde.fr


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