vendredi 6 janvier 2012

plus femme vieillit, plus femme jouit

Titre Libération ce matin.
Septième ciel . Une étude menée pendant quarante ans montre que le plaisir sexuel féminin augmente avec l’âge. Mais pas le désir.
Il faut bien quelques compensations à la vieillesse… Tout s’émousse, dit-on, le sexe comme le reste. La promesse d’atteindre davantage le septième ciel pourrait paraître incongrue. Détrompez-vous. C’est l’incroyable révélation d’un article publié dans The American Journal of Medicine.

miss magnum is gone


Eve Arnold "as an old geezer" par Ace Preston, London 2011. L'expression "vieux croûton" est ici utilisé affectueusement et tendrement, pour cette femme de talent.

girls




Eve Arnold est morte hier à Londres, dans une maison de retraite. Elle avait 99 ans. Première femme à rejoindre l’agence Magnum en 1951, l’Américaine fut une photographe légendaire, tout autant par la qualité de ses reportages que par sa ténacité, comme les photojournalistes de cet âge d’or, à être au cœur de ses sujets. Presque dans leur ombre. Comme lorsqu’elle immortalisa la fragilité transparente de Marilyn Monroe sur le tournage des Misfits, film culte de John Huston, dans un corps-à-corps d’une grande sensualité, sous la lumière surnaturelle du désert du Nevada.

"Je pensais qu’elle avait un don devant l’objectif, mais ce don s’est révélé être du génie", confiera-t-elle un jour, toujours ravie d’évoquer la mémoire de celle qui la fit connaître au grand public. Il n’y eut pas que Marilyn. Le cinéma, ses stars et leurs péchés mignons, de Joan Crawford à Elizabeth Taylor, constitueront l’un de ses thèmes préférés, car elle avait un goût certain pour la mise en scène.

Née le 21 avril 1912 à Philadelphie (Pennsylvanie), Eve Arnold est la fille d’immigrants russes (le père était rabbin), qui eurent neuf enfants. Elle prit ses premières photos en 1946 avec un Rolleicord offert par son petit ami, avant d’étudier, en 1948, à la New School for Social Research de New York sous la direction d’Alexei Brodovitch, tête chercheuse du Harper’s Bazaar. Son sujet d’études : Harlem. Qui lui vaut les félicitations de son professeur et un visa pour continuer… La reconnaissance viendra très vite, dès 1951, grâce au Picture Post qui la propulse tout en haut de l’affiche. Elle a de la chance, surtout du cran, et il en faut dans le monde si masculin de la photographie, où ses confrères, avec leurs Leica, occupent beaucoup de place.

Après son ancrage à l’agence Magnum, tout sourit à Eve Arnold, femme curieuse qui aborde de multiples sujets, de la maternité à la convention républicaine, de Mrs Kennedy à Margaret Thatcher, sans oublier son célèbre portrait de Malcolm X avec chapeau, de profil.

Poignant. Surtout, elle commence à voyager : Cuba, Chine, Afghanistan, et ne cesse d’enregistrer, ici et ailleurs, la condition humaine dans sa diversité. Les riches dans leurs voitures rutilantes. La reine Elizabeth d’Angleterre enveloppée d’un nuage bleu. Les top modèles. Le quotidien de ceux qui n’ont rien sur le dos. Comme ces deux gosses à Porto Rico, qu’elle isole en 1968. Un instant poignant et d’une grande douceur, fidèle à sa ligne de vue : ne jamais baisser les yeux sur la misère du monde.

Pourtant, Eve Arnold ne se sentait jamais vraiment satisfaite de ses photographies, comme elle le confia à Amanda Hopkinson dans le Guardian, ajoutant : "C’est la frustration qui m’a fait avancer". Mais elle sut donner à ses photographies tout ce que la vie lui avait appris : "J’ai été pauvre et j’ai voulu documenter la pauvreté ; j’ai perdu un enfant et j’étais obsédée par la naissance; j’étais intéressée par la politique et je voulais savoir comment nos vies en étaient affectées ; je suis une femme et je voulais tout savoir sur les femmes".

Marlène Dietrich au Columbia Records Recording Studios de New York, 1952.
Marilyn Monroe lisant "Ulysses" de James Joyce, Long Island, 1954.


Source libération.fr

mercredi 4 janvier 2012

SM & totempole, erotoscope, fornicon






encore loves tomi



Tomi Ungerer a 80 ans ce lundi. Pourtant, le temps ne semble pas avoir de prise sur lui: l'artiste strasbourgeois, qui vit désormais en Irlande, a un agenda de ministre et poutant, il lui arrive encore de travailler huit heures par jour à ses diverses créations. De Tomi Ungerer, tout le monde connaît ses illustrations de livres pour enfants, comme Les Trois Brigands, le Géant de Zéralda, Zloty, ou le Nuage bleu, devenus des classiques. L’autre versant et talent du dessinateur, ce sont ses livres érotiques: Erotoscope, Fornicon, Totempole...

A 80 ans, Tomi Ungerer, ne veut pas entendre parler de retraite. "Il n’y a pas d’âge tant que vous pouvez travailler. C’est quand on s’arrête de penser et de travailler qu’on devient vieux." Mais il avoue qu’il n’a "plus les capacités de concentration et d’énergie" d’autrefois. Aujourd’hui, il marche avec une canne, et a de plus perdu l’usage d’un œil, il y a sept ans. L’année 2012 sera une "sacrée année", dit-il, avec la sortie de deux long-métrages: un dessin animé adapté de son livre Jean de la Lune et un documentaire sur sa vie d'artiste réalisé par l’Américain Brad Bernstein.

Strasbourg, sa ville natale, n’est pas en reste pour commémorer son enfant terrible. Elle lui consacre une exposition intitulée "Tomi Ungerer et ses maîtres. Inspirations et dialogues" au Musée Tomi Ungerer jusqu’au 19 février. Dans la totalité du musée sont présentées environ 300 œuvres, qui mettent en exergue les connexions qu’il entretient avec l’histoire de l’art. Les différentes formes d’expression de son travail montrent en effet de nombreuses références graphiques, plastiques et cinématographiques.

Des maîtres allemands du Moyen Age et de la Renaissance (Baldung-Grien, Dürer, Holbein...) à ceux du XIXe siècle (Caspar David Friedrich), des artistes alsaciens (Hansi, Loux), jusqu’aux cartoonists anglo-saxons, en passant par les dadaïstes et le surréalistes. On y croise aussi Bellmer, Dix, Ensor... Le dramaturge Friedrich Dürrenmatt écrivait à propos d’Ungerer qu’il "n’imitait personne, mais utilisait beaucoup." Ces multiples emprunts ont aussi contribué à forger l’originalité de son art.

Né le 28 novembre 1931 à Strasbourg, Jean-Thomas (dit "Tomi") Ungerer a commencé sa carrière en 1956 quand, après ses études à l’Ecole des arts décoratifs de Strasbourg, il embarque pour New York avec 60 dollars en poche et des idées plein la tête. Il y reste quinze ans. Le succès est au rendez-vous pour cet auteur prolixe et polyvalent qui publie dès l’année suivante son premier livre pour enfants. Il est à New York l’un des dessinateurs et affichistes les plus cotés, son art du gag visuel et son goût du burlesque convenant parfaitement à l’esprit de la ville.

Tomi Ungerer, Sans titre, dessin pour "The Party", vers 1966.
Tomi Ungerer, "Viens dans mes bras", dessin inédit, vers 1975.

ready for holidays


On comprend peut-être pourquoi les enfants courent sur la plage, en zoomant sur la photo. Pour présenter un t-shirt pour garçons, La Redoute a fait poser quatre bambins dans une crique, en oubliant visiblement l'arrière plan. Or, l'outil de zoom, gracieusement mis a disposition des internautes afin de choisir ses vêtements sur le catalogue en ligne, permet surtout de faire un gros plan sur un homme qui se baigne en exposant fièrement son anatomie.

Découverte mercredi matin, la photo a rapidement fait le tour de Twitter.

Sur son compte Twitter, La Redoute à quant à elle expliqué qu'elle présentait ses excuses pour la photographie publiée sur son site et faisait le nécessaire pour la supprimer. Le service communication de la Redoute a précisé également qu'une enquête était menée en interne afin de comprendre comment cette erreur avait pu se produire...

Source next.liberation.fr

mardi 3 janvier 2012

diamonds in the rough


Encore aime ce titre on s'en doute, aime cet artiste dont on vous a présenté l'oeuvre, et se déteste d'avoir oublié l'expo.

"Si les diamants sont rares, les personnages atypiques le sont aussi".

HK art agency présente la première exposition photo de Mark Maggiori. Des centaines de milliers de views à travers le monde, son blog devenu une référence aux 4 coins de la planète.

Mark est fortement ancré et inspiré par la sous-culture Américaine, un univers "white trash" qui lui est devenu des plus familier.
Ses images, souvent brulées par le soleil, reflètent une certaine forme de marginalisation.
Sensuels, parfois sexuels, ses sujets révèlent tous une beauté rare et crue, qui les rendent d’autant plus touchant.
Ils sont posés et souvent perdus dans la poussière, délavés par la chaleur, dans des mises en scène quasi intemporelles

Fidèle à son engagement dans l'art, GROLSCH a soutenu cette exposition, et a proposé une dégustation de ses bières lors du vernissage.

C'était du vendredi 3 décembre au jeudi 8 décembre à la galerie Oberkampf, rue St Maur, on ne pouvait pas être plus près...on en rage encore.

On rappelle que Mark Maggiori est un artiste pluridisciplinaire. réalisateur (cocoon, Charlie Winston, Kyo, Brigitte et bien d'autres), photographe, peintre, écrivain. Egalement musicien, chanteur- leader du groupe de rock-metal "Pleymo"(1998-2007).
Il vous amène à plonger dans son univers à la fois réaliste et onirique.