Ces images, redécouvertes seulement en 2010, nous plongent dans un univers de sensations, une représentation personnelle de ce qu’étaient les Etats-Unis il y a trente ans, bien avant l’ère Bush, l’invention d’internet et les téléphones portables.
L’aspect aléatoire et les défauts liés à l’usage de ces appareils photos apportent une qualité particulière à ses photographies, images de l’intime plus proche de l’évocation que du documentaire.
Vibrantes de lumière et de couleur, certaines photographies rappellent l’univers de Robert Frank ou de William Eggleston, et Simone Kappeler parsème ces images, pourtant très personnelles, de références subtiles à l’histoire de la photographie.
La photographe possède des dizaines d’appareils différents, Hasselblad, Leica, Diana, Brownie ou Polaroid dont elle explore les spécificités techniques. Elle utilise un stock de films qui ne sont désormais plus produits et apporte un soin extrême aux tirages, réalisés sur des papiers également en fin de production.
Galerie Esther Woerdehoff / 36 rue Falguière 15ème / Jusqu'au 2 novembre
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