Un soir, deux, trois on raconte le projet sérieux de monter un magazine érotique à une jeune fille très interessée. On se dit qu'on est écouté, elle veut aider...super tout ça. Et parce que, pourquoi, on ne sait pas, mais on ne la relance pas. Et puis, finalement ce projet très personnel et important, de plusieurs année déjà, ne voit toujours pas le jour.
Un magazine élégant, et percutant à la fois, avec ses références cinématographiques et musicales, une imagerie forte puisée dans son passé, les années 70/80 et pas que, dans ce qu'il y a de plus beau, les lèvres rouges, les ongles aussi, de la fourrure, des chaussettes hautes, des taches de rousseurs, des belles caisses, des belles baraques, des artistes connus ou inconnus à qui on laisse de la place pour s'exprimer, des auteurs et des nouvelles, des anecdotes croustillantes, des polaroïds, des photomatons, des sujets pertinents, des icônes....et plein plein d'autres choses. Tout ça parce que la presse française on la trouve naze, LUI nous manque, Viva aussi, Hara Kiri...
Et puis un jour on se fait littéralement piquer l'idée par cette même jeune fille. Et ça donne Edwarda pâle copie par Sam Guelimi, sorti en 2010 dont je viens d'avoir écho.
Tout ce qu'on peut lui reconnaitre il est vrai, c'est que elle, elle l'a fait. Guelimi a des couilles certes mais aussi un poil dans la main et les oreilles qui sifflent maintenant.
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