Encore n'est franchement pas un aficionado de Terry Richardson, mais nous irons tout de même jeter un coup d'oeil à l'expo qui se tient à la galerie Perrotin jusqu'au 11 avril. Première exhibition solo de l'artiste depuis 1999, Terry Richardson y présente une série de photos réalisée ces deux dernières années dans l'ouest des Etats-Unis. Un corpus tiraillé entre la bassesse de l'homme, la grandeur de la nature et l'attente de la rédemption.
On aime le titre, la distribution masculine et la bande son. Rien d'étonnant le talentueux réalisateur Paul Thomas Anderson a très largement de qui s'inspirer, il est marié à la fille de la grande feue Minnie Riperton.
Baby , baby, baby light my fire
I wanna take you higher
Boom laka-laka-laka boom, laka-laka-laka boom...
On file au cinoche demain et on réecoute Sly Stone.
Le Jeu de Paume poursuit ses monographies de femmes qui marquèrent l'explosion de la photographie dans la première moitié du XXe siècle, avec cette fois Florence Henri. Chez elle, la photo restera toujours synonyme de liberté, de jeu et d'expérimentation. Elle fait corps avec l'avant-garde des années 1930, au confluent du surréalisme, du constructivisme et du cubisme. Encore en profite pour vous montrer quelques-uns de ses nus que l'on affectionne. Florence Henri au Jeu de Paume jusqu'au 7 mai.